Album photos - Images
La Porsche 911 GT2 n° 68 (catégorie GT2) du team Elf Haberthur Racing qui a terminé 20ème des 24 Heures du Mans 1998, avec au volant l'équipage français : J.L. Maury-Laribière / E. Graham / H. Poulain.
La voiture termine à 83 tours du vainqueur après avoir parcouru 268 tours (3642 km) à 151.75 km/h de moyenne. Elle a finit également 6ème de la catégorie GT2 après être partie de la 47ème place sur la grille de départ. Elle a signée son meilleur tour en course en 4'24"003. La course a été remportée par L. Aiello / A.Mc Nish / S. Ortelli (Porsche 911 GT1 n° 26) en parcourant 351 tours (4773.14 km) à la vitesse moyenne de 199.324 km/h. L. Aiello réussit l' exploit de s' imposer dés sa première participation. Pour A. Mc Nish, 1998 est l' année de sa première victoire au Mans. Il en signera deux autres, en 2008 (Audi R10 TDI) et 2013 (Audi R18 E-Tron Quattro).
La 993 est la quatrième génération de la 911, apparue en 1994 pour remplacer la 964. Il s' agit de la dernière 911 à utiliser le moteur boxer avec un refroidissement par air. Pour beaucoup, la 993 est la dernière "vraie" 911. Avec le retour en grâce des GT en Endurance, Porsche se doit de proposer à ses clients une voiture capable de remporter cette catégorie. Dés 1995, la 911 GT2 et ses turbos débarquent, marquant ainsi une grosse évolution par rapport à la Carrera RSR. Au Mans, une 911 GT2 remporte sa catégorie en 1996 & 1997. Mais la concurrence, et principalement les Dodge Viper, va hausser le ton dés 1998 mettant la GT2 en retrait. Dés 1999, une remplaçante est conçue sur la base de la nouvelle génération de 911, la 996. Le team Haberthur était sponsorisé par Elf Suisse et reste sur une superbe performance puisqu' en 1997, leur Porsche 911 GT2 a terminé 9ème et remporté la catégorie GT2 (avec ce même châssis). En 1998, cette vieillissante GT2 (contrairement à l' autre voiture du team qui était une version 98), devient une Art Car grâce une nouvelle fois à H. Poulain. La déco de la voiture est confiée cette fois à Georges Wolinski, dessinateur satirique français. Surnommée "Naked Lady", elle devait être engagée avec le n° 69 (je vous laisse imaginer pourquoi ...) mais la mission a échoué pour un numéro. Pour les 24 Heures du Mans 1998, la liste des potentiels vainqueurs est impressionnante : Mercedes, Porsche, Nissan, Toyota, BMW ou encore Panoz. Pour certains, il s' agit de la course du siècle à la vue des prétendants à la victoire. Pourtant, la course se résume très vite à un duel entre Porsche et Toyota. Les Mercedes, pourtant rapides, abandonnent très tôt, alors que les BMW, Nissan et Panoz sont distancées. Finalement, les GT-One connaissent tour à tour des problèmes laissant les Porsche 911 GT1 officielles signer un doublé. En GT2, seul deux constructeurs sont présents. La lutte oppose les Viper GTS-R aux Porsche 911 GT2. Les Viper, et notamment les trois machines du team officiel Oreca, sont données largement favorites, pourtant en course, la différence ne fut pas aussi nette. Mais, au final, les Porsche finissent par connaître des problèmes tour à tour et les Viper Oreca signent un beau doublé (une performance qui fut rééditée en 1999 et 2000 en catégorie GTS). Jean Luc Maury-Laribière (PDG des tuiles TBF, grand sponsor au Mans) signe en 1995 son meilleur résultat au Mans (13ème). Il a participé 7 fois à la course, souvent avec des voitures superbement décorées par des artistes : Venturi en 1994, Mc Laren en 1995, Porsche en 1998. Eric Graham a participé trois fois au Mans (1995, 1997 & 1998) ne voyant l' arrivée qu' en 1998 (20ème). Enfin, Hervé Poulain est un commissaire priseur qui est à l' origine des Art Cars au Mans. Il en a conduit la plus part et signe une belle 6ème place en 1979 au volant de la BMW M1 décorée par Warhol. Le team Haberthur a fait faillite en 2002, et la voiture a sans doute du rejoindre une collection privée. A noter que le dessinateur Georges Wolinski est décédé en 2015 lors de l' attentat contre le journal Charlie Hebdo.
Moteur : Flat 6 3.6 L bi-turbo, position porte à faux arrière. Châssis : WPOZZZ99ZTS393085.
Puissance : 450 CV à 5750 tr/min, soit 125 CV/L. Rapport poids puissance : 2.556 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte manuelle à 6 rapports synchronisés.
Performances : Vitesse maxi : 300 km/h.
Pneus : Dunlop ; Sponsors : TUILES TBF / Dunlop.
Palmarès Porsche 911 (993) GT2 : GT japonais 1995 [Fuji, Sugo, Mine (doublé)]; Endurance GT Paris 1995 (triplé); British GT 1995 (Snetterton 2); Italian GT 1996 (Monza, Varano); Canadian GT 1997 (Ontario, Shannonville); FFSA GT 1997 [Nogaro 1 (triplé)&2 (quadruplé), Dijon 1 (triplé) &2 (cinqtuplé), Val de Vienne 1 &2 (triplé), Paul Ricard 1 &2 (doublé), Albi 1 (doublé), Albi 2 (doublé), Magny Cours 1 (doublé) &2]; British GT Silverstone 1997; Italian GT Misano 1997; 3H Nogaro 1997 (triplé); 2H Misano 1997 (doublé); FFSA GT 1998 [Nogaro 1 (triplé) & 2 (triplé), Spa 1 (quadruplé) &2 (cinqtuplé), Charade 1 (quadruplé) & 2 (triplé), Dijon 1 (doublé) & 2 (doublé), Le Mans 1 (doublé) &2 (quadruplé), Magny Cours 1 (doublé) & 2]; Endurance GT Italia 1998 [6H Misano (doublé)]; GTR Euroseries 1998 (4H Misano,4H Nurburgring,4H Spa); FFSA GT 1999 [Le Mans 1 (quadruplé), Ledenon 1 (triplé) &2 (triplé), Pau GT2 (septuplé), Nogaro 1 (triplé) &2 (triplé), Val de Vienne 1 (triplé) &2, Magny Cours 1 (doublé), 500 km Valence)]; 2H Monza 1999; 2H Vallelunga 1999; British GT Oulton Park 2000; Italian GT Monza 2000; GT Monza 2000 (triplé); FFSA GT 2000 (Dijon 2, Magny Cours 1&2); Spanish GT (Valencia 2, Albacete 2, Barcelone 1&2); FIA GT 2000 (500 km Lausitzring); FFSA GT 2001 [Le Mans 2 (doublé), Magny Cours 1 Val de Vienne 2 (triplé), Ledenon, Nogaro 1&2]; Euro GT 2001 [Monza 1 (quadruplé) &2 (triplé), Spa 1 (doublé) &2 (doublé), Donington 1 (doublé) &2, Zandvoort, Anderstorp 1 (triplé) &2 (triplé), Nurburgring (doublé), Lausitzring 1 (triplé) &2]; Spanish GT 2001 (Jarama 1, Estoril 2,Barcelone); FFSA GT 2002 [Nogaro 1 (triplé) &2 (doublé), Ledenon, Pau (quadruplé), Albi 2 (doublé), Le Mans 1 (triplé) &2 (triplé), Magny Cours 2 (doublé)]; Euro GT 2002 [Donington (doublé), Zolder]; Spanish GT Jarama 2 2002; Italian GT Misano 2002; FFSA GT Nogaro 1 2003; 500km Misano 2003 et de nombreuses victoires de catégorie. 9ème (1er en GT2) des 24 heures du Mans 1997 (meilleur classement).
Meilleur classement Porsche 911 GT2 châssis n° WPOZZZ99ZTS393085 : 6ème (4H Anderstorp 1995). 9ème des 24 Heures du Mans 1997 (1er en GT2).
Cette miniature a la déco pour le moins originale est signée Spark (1/43). Elle remplace mon kit Provence Moulage. J' ai également eu la version FFSA GT Sonauto de Sun Star. Achetée en Belgique.
La Mercedes CLR n° 4 (catégorie GTP) du team AMG Mercedes qui devait participer aux 24 Heures du Mans 1999, avec au volant, l'équipage : M. Tiemann (D) / M. Webber (AUS) / J.M. Gounon (F).
La voiture n' a pas prit le départ suite à un accident lors des qualifications. Elle avait pourtant réalisé le 10ème temps des qualifs. La course a été remportée par J. Winkelhock / P. Martini / Y. Dalmas (BMW V12 LMR n° 15) en parcourant 365 tours (4967.991 km) à la vitesse moyenne de 206.999 km/h. Il s' agit de la quatrième et dernière victoire du français Y. Dalmas. L' exploit est d' autant plus beau qu' il a obtenu ses victoires avec quatre constructeurs différents : Peugeot en 1992 (905), Porsche en 1994 (Dauer 962 LM), Mc Laren en 1995 (F1 GTR) et BMW en 1999 (V12 LMR).
La Mercedes CLR est l' héritière de la CLK LM vu en 1998. Le règlement a changé, avec notamment l' apparition de la classe GTP en remplacement des GT1 dominatrices jusque-là. Après deux titres consécutifs en FIA GT, l' objectif principal de la marque allemande est la course des 24 Heures du Mans. La CLR est plus basse, plus étroite et plus légère que la CLK LM. 4 modèles furent construits. Durant les essais, la voiture pilotée par M. Webber s'envole pour retomber le long d'un rail de sécurité. Le pilote est indemne mais la sécurité des CLR inquiète. Après un nouveau looping durant le warm-up, la n°4 est forfait pour l'épreuve. La n° 5 pilotée par P. Dumbreck fera un looping après 5 heures de course (la voiture finit en dehors de la piste et un tronc arbre percera la coque entre le siège et le réservoir), juste avant Indianapolis, ce qui entraîna le retrait de la dernière voiture (la n°6) et scella la fin des Mercedes CLR. En effet, les 24 Heures du Mans 1999 sont la seule course où on a pu voir une Mercedes CLR en condition de course. L' édition 1999 des 24 Heures du Mans est encore de qualité. En effet, même si le tenant du titre Porsche, n' est plus là pour la victoire au général, il y a du beau monde pour s' imposer : BMW, Mercedes, Nissan, Toyota et un petit nouveau Audi. Alors que le fait marquant de cette édition est la série de décollage des Mercedes mettant hors jeu le constructeur allemand, la lutte pour la victoire se résume très vite à un duel entre Toyota et BMW. Nissan et Audi sont en retrait. Pour une fois, ce n' est pas la mécanique mais bien les pilotes qui furent à l' origine de l' abandon des GT-One. Brundle puis Boutsen (celui-ci devra d' ailleurs mettre fin à sa carrière) abandonnent sur accident, laissant deux BMW en tête. Lehto, alors leader, sort de la route (accélérateur bloqué) et laisse l' autre V12 LMR s' imposer devant la dernière Toyota qui aura tout tenter pour revenir. BMW s' impose pour la première fois et H. Pescarolo dit au revoir au Mans en tant que pilote après 33 participations. Marcel Tiemann ne fera aucune autre apparition au Mans. Cependant, il devient un spécialiste d' une autre course d' endurance, les 24 heures du Nurburgring qu' il remporte à 5 reprises : en 2003 (Opel Astra V8 Coupé), 2006 (Porsche 911 GT3 MR), 2007, 2008 & 2009 (Porsche 911 GT3 RSR). Le pilote australien Mark Webber a connut deux périodes au Mans : en 1998 & 1999 avec Mercedes sans réussite mais avec une grosse frayeur lors du Warm-up en 1999, puis l' aventure Porsche en 2014, 2015 & 2016 où il signe une brillante deuxième place (2015). Lors de cette même année, il remporte le championnat du Monde d' Endurance. Entre ces deux périodes mancelles, Webber réalise une belle carrière en F1 notamment chez Red Bull. En 215 courses, il signe 9 victoires (dont deux fois le Gp de Monaco en 2010 & 2012) et termine trois fois troisième du championnat (2010, 2011 & 2013). Enfin, Jean Marc Gounon a disputé 9 Gp de F1 sans marquer de point. Au Mans, il est le pilote le plus expérimenté de ce trio. Il a participé douze fois à la course (en comptant 1999) entre 1995 & 2008 en pilotant de nombreuses et superbes voitures : Venturi 600 SLM, Ferrari F40, Mc Laren F1 GTR, Mercedes CLK & CLR, BMW V12 LMR, Courage, Audi R8 et Epsilon Euskadi. Son meilleur résultat est une seconde place obtenue en 1997 au volant d' une Mc Laren F1 GTR.
Moteur : V8 5.7 L Mercedes, position centrale arrière. Châssis : 701Y000002.
Puissance : 700 CV à 7000 tr/min, soit 122.356 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.306 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte séquentielle X-Trac 6 vitesses.
Performances : Vitesse maxi : 349 km/h.
Pneus : Bridgestone Potenza ; Sponsor : Mobil 1.
La miniature est signée Spark (1/43) et je l'ai acheté en Angleterre. A noter que les décals furent à poser.
La superbe Audi R8C n° 9 (catégorie GTP) du team officiel Audi UK qui a participé aux 24 heures du Mans 1999, avec au volant, l'équipage : S. Ortelli (MC) / S. Johansson (SUE) / C. Abt (D).
La voiture a abandonné à cause d' un problème de différentiel lors du 55ème tour (environ 748.275 km parcouru). Elle était 23ème sur la grille et a signé son meilleur tour en course en 3'45"423. La course a été remportée par J. Winkelhock / P. Martini / Y. Dalmas (BMW V12 LMR n° 15) en parcourant 365 tours (4967.991 km) à la vitesse moyenne de 206.999 km/h. Il s' agit de la quatrième et dernière victoire du français Y. Dalmas. L' exploit est d' autant plus beau qu' il a obtenu ses victoires avec quatre constructeurs différents : Peugeot en 1992 (905), Porsche en 1994 (Dauer 962 LM), Mc Laren en 1995 (F1 GTR) et BMW en 1999 (V12 LMR).
En 1999, Audi arrive au Mans avec l' objectif de vite apprendre. Alors que la nouvelle classe GTP intéresse plusieurs constructeurs (Mercedes, Toyota), Audi engage de son côté des protos type "barquettes". Cependant, Audi reste hésitant quand au choix de cette carrosserie et décide d' inscrire deux R8 à cockpits fermés répondant au règlement GTP. La décision d'engager ce magnifique coupé en plus des protos "ouverts" fut prise très tard. Pour preuve, la voiture n'a pas été dessinée par ordinateur mais avec une bonne vieille planche à dessin (en seulement six mois). La conséquence est que les deux voitures n'étaient pas vraiment prêtes, ce qui entraîna leur abandon très tôt. Pendant ce temps la R8R, la version "ouverte" signa des prometteuses 3ème et 4ème place ce qui décida Audi à continuer dans cette voie là. Ce fut la fin de carrière pour la sublime R8C, même si cette auto apportera de nombreuses informations pour la conception de la Bentley EXP Speed 8, victorieuse en 2003. L' édition 1999 des 24 Heures du Mans est encore de qualité. En effet, même si le tenant du titre Porsche, n' est plus là pour la victoire au général, il y a du beau monde pour s' imposer : BMW, Mercedes, Nissan, Toyota et un petit nouveau Audi. Alors que le fait marquant de cette édition est la série de décollage des Mercedes mettant hors jeu le constructeur allemand, la lutte pour la victoire se résume très vite à un duel entre Toyota et BMW. Nissan et Audi sont en retrait. Pour une fois, ce n' est pas la mécanique mais bien les pilotes qui furent à l' origine de l' abandon des GT-One. Brundle puis Boutsen (celui-ci devra d' ailleurs mettre fin à sa carrière) abandonnent sur accident, laissant deux BMW en tête. Lehto, alors leader, sort de la route (accélérateur bloqué) et laisse l' autre V12 LMR s' imposer devant la dernière Toyota qui aura tout tenter pour revenir. BMW s' impose pour la première fois et H. Pescarolo dit au revoir au Mans en tant que pilote après 33 participations. Stephane Ortelli a un beau palmarès, notamment en Endurance. Il a remporté les 24 Heures du Mans en 1998 sur Porsche 911 GT1, ainsi que le championnat du Monde N-GT (2002 & 2003), les 24H Spa (2003) ou encore le championnat Blancpain (2012 & 2013). Avec Audi, il a terminé 2ème en 2000 et 4ème en 2005. Le suédois Stefan Johansson a lui aussi remporté les 24 Heures du Mans. En 1997, il s' impose au volant d' une TWR Porsche du team Joest. Il a également signé plusieurs places d' honneur (3ème en 2003, 5ème en 1992 & 6ème en 1983 & 1991). Avant cela, il a participé à 103 GP de F1 (79 départs) et signé 12 podiums. Christian Abt a fondé son propre team avec son frère après avoir repris la société de Tuning de leur père. Il n' a participé qu' à une autre édition des 24 Heures du Mans, en 2000, et à terminé 3ème (Audi R8).
Moteur : V8 3.6 L Audi, twin turbo; Châssis : WAUZZZ8RZAA100102.
Puissance : 640 CV à 6300 tr/min, soit 177.976 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.406 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte séquentielle 6 vitesses.
Performances : vitesse maxi : 349 km/h.
Pneus : Michelin; Sponsors: AUDI SPORT / Infineon.
Meilleur classement Audi R8C : 20ème (qualif 24 Heures du Mans 1999, la seule course à laquelle l'Audi R8C a participé).
La miniature est superbe, signée Minichamps (1/43) et limitée à 3216 exemplaires. Achetée en G.B.
La Courage C52 n° 21 (catégorie LMP) du team officiel Nissan Motorsports qui a terminé 8ème des 24 Heures du Mans 1999, avec au volant, l'équipage : M. Goossens (B) / D. Cottaz (F) / F. Ekblom (SUE).
La voiture termine 8ème, à 31 tours du vainqueur, après avoir parcouru 333 tours (4537 km) à la vitesse moyenne de 189.042 km/h. Elle était 16ème sur la grille de départ et a réalisé son meilleur tour en course en 3'40"007. La course a été remportée par J. Winkelhock / P. Martini / Y. Dalmas (BMW V12 LMR n° 15) en parcourant 365 tours (4967.991 km) à la vitesse moyenne de 206.999 km/h. Il s' agit de la quatrième et dernière victoire du français Y. Dalmas. L' exploit est d' autant plus beau qu' il a obtenu ses victoires avec quatre constructeurs différents : Peugeot en 1992 (905), Porsche en 1994 (Dauer 962 LM), Mc Laren en 1995 (F1 GTR) et BMW en 1999 (V12 LMR).
L' écurie Courage a été fondée en 1981 par Yves Courage, ancien brillant pilote de courses de côte. Le meilleur classement d' une Courage est la seconde place obtenue en 1995 par une C34 à moteur Porsche. Fin 1998, Nissan met fin à la carrière de la R390 GT1. Pour les 24 Heures du Mans 1999, Nissan développe une toute nouvelle barquette avec la collaboration de Courage. Cette R391 est équipé du V8 5.0L de la marque japonaise. Les deux châssis construits (n° 22 & 23) sont assistées par deux Courage C52 (V8 3.5L venant de la R390 GT1) très proches (n° 13 & 21). En course, chez Nissan, la Courage s' en sort mieux que les Nissan R391 en terminant 8ème. La voiture sœur (n° 13), engagée elle par Courage et non pas par Nissan, fait encore mieux en terminant 6ème. Bien qu' ayant obtenu son billet pour les 24 Heures du Mans 2000 en gagnant les 1000 km de Fuji en fin de saison (seule victoire pour la R391), Nissan décide de stopper le programme R391 pour se consacrer au championnat GT japonais, le JGTC. Courage sort alors la C60 dans laquelle le moteur Nissan est très vite remplacé par un V10 Judd alors que la nouvelle écurie Pescarolo termine 4ème avec une C52 équipée d' un V6 Peugeot. L' édition 1999 des 24 Heures du Mans est encore de qualité. En effet, même si le tenant du titre Porsche, n' est plus là pour la victoire au général, il y a du beau monde pour s' imposer : BMW, Mercedes, Nissan, Toyota et un petit nouveau Audi. Alors que le fait marquant de cette édition est la série de décollage des Mercedes mettant hors jeu le constructeur allemand, la lutte pour la victoire se résume très vite à un duel entre Toyota et BMW. Nissan et Audi sont en retrait. Pour une fois, ce n' est pas la mécanique mais bien les pilotes qui furent à l' origine de l' abandon des GT-One. Brundle puis Boutsen (celui-ci devra d' ailleurs mettre fin à sa carrière) abandonnent sur accident, laissant deux BMW en tête. Lehto, alors leader, sort de la route (accélérateur bloqué) et laisse l' autre V12 LMR s' imposer devant la dernière Toyota qui aura tout tenter pour revenir. BMW s' impose pour la première fois et H. Pescarolo dit au revoir au Mans en tant que pilote après 33 participations. Le pilote belge Marc Goossens a notamment remporté les 24H de Zolder à 4 reprises (1997, 1998, 2005 & 2007). Au Mans, son meilleur résultat est une 4ème place obtenue en 1997 au volant d' une Courage C51. Il a piloté de superbes voitures comme la Cadillac LMP (2000 & 2001), la Jaguar XKR GT2 (2010) ou encore la SRT Viper GTS-R (2013). En 1998, il était déjà au volant de ce châssis C52 qui était alors une C51, et déjà associé à Didier Cottaz. Celui-ci a participé sept fois au Mans entre 1996 et 2002, à chaque fois sur protos Courage. Son meilleur résultat est une 4ème place obtenue en 1997, associé à Goossens. Enfin, le pilote suédois Fredrik Ekblom a participé trois fois aux 24 Heures du Mans entre 1997 et 1999, à chaque fois sur Courage. Son meilleur classement est la 8ème place obtenue en 1999. Il a également mené une honorable carrière en voitures de Tourisme, en remportant le championnat suédois STCC à trois reprises (1998, 2003 & 2007).
Moteur : V8 3.5 L bi-turbo Nissan, position longitudinale centrale arrière. Châssis : 02.
Transmission : propulsion, boîte séquentielle 6 rapports.
Performances : vitesse maxi : 331 km/h.
Pneus : Bridgestone Potenza ; Sponsors : NISSAN / Clarion / F.P.E.E / Catia ...
Meilleur classement Courage C52 : 4ème (24 Heures du Mans 2000).
La miniature est signée Spark au 1/43. Il s' agit d' une édition limitée à 480 exemplaires. Alors que j' avais la R391 depuis pas mal de temps déjà, j' ai décidé de lui trouver sa demi-sœur à la déco très proche. Achetée en Australie.
La Nissan R391 n° 22 (catégorie LMP) du team officiel Nissan Motorsports qui a participé aux 24 Heures du Mans 1999, avec au volant, l'équipage : E. Comas (F) / S. Motoyama (J) / M. Krumm (D).
La voiture a abandonné, suite à des problèmes moteur, lors de son 110ème tour (environ 1496.55 km parcourus). Elle était 12ème sur la grille de départ et a réalisé son meilleur tour en course en 3'39"831. La course a été remportée par J. Winkelhock / P. Martini / Y. Dalmas (BMW V12 LMR n° 15) en parcourant 365 tours (4967.991 km) à la vitesse moyenne de 206.999 km/h. Il s' agit de la quatrième et dernière victoire du français Y. Dalmas. L' exploit est d' autant plus beau qu' il a obtenu ses victoires avec quatre constructeurs différents : Peugeot en 1992 (905), Porsche en 1994 (Dauer 962 LM), Mc Laren en 1995 (F1 GTR) et BMW en 1999 (V12 LMR).
Fin 1998, Nissan met fin à la carrière de la R390 GT1. Plus performantes qu' une simple GT, cette voiture était cependant moins rapide que certaines concurrentes (Porsche 911 GT1, Toyota GT-One, Mercedes CLR) qui elles étaient de véritables prototypes déguisés en GT. Pour les 24 Heures du Mans 1999, Nissan développe une toute nouvelle barquette avec la collaboration de Courage. Cette voiture est équipé du V8 5.0L de la marque japonaise. Les deux châssis construits (n° 22 & 23) sont assistées par deux Courage C52 (V8 3.5L venant de la R390 GT1) très proches (n° 13 & 21). Très vite, on s' aperçoit que le principal problèmes des Nissan est la vitesse de pointe insuffisante. La n° 23 ne participera même pas à la course puisque dés la première séance d' essais, E. Van de Poele se crashe prés de Tertre Rouge. En course, chez Nissan, les deux voitures rescapées ne peuvent que jouer placé et c' est bien la Courage qui s' en sort le mieux en terminant 8ème. La voiture sœur (n° 13), engagée elle par Courage et non pas par Nissan, fait encore mieux en terminant 6ème. La seule R391 ayant pris le départ abandonne vers 23h30 alors qu' elle était dans le Top 10. Bien qu' ayant obtenu son billet pour les 24 Heures du Mans 2000 en gagnant les 1000 km de Fuji en fin de saison (seule victoire pour la R391), Nissan décide de stopper le programme R391 pour se consacrer au championnat GT japonais, le JGTC. L' édition 1999 des 24 Heures du Mans est encore de qualité. En effet, même si le tenant du titre Porsche, n' est plus là pour la victoire au général, il y a du beau monde pour s' imposer : BMW, Mercedes, Nissan, Toyota et un petit nouveau Audi. Alors que le fait marquant de cette édition est la série de décollage des Mercedes mettant hors jeu le constructeur allemand, la lutte pour la victoire se résume très vite à un duel entre Toyota et BMW. Nissan et Audi sont en retrait. Pour une fois, ce n' est pas la mécanique mais bien les pilotes qui furent à l' origine de l' abandon des GT-One. Brundle puis Boutsen (celui-ci devra d' ailleurs mettre fin à sa carrière) abandonnent sur accident, laissant deux BMW en tête. Lehto, alors leader, sort de la route (accélérateur bloqué) et laisse l' autre V12 LMR s' imposer devant la dernière Toyota qui aura tout tenter pour revenir. BMW s' impose pour la première fois et H. Pescarolo dit au revoir au Mans en tant que pilote après 33 participations. Erik Comas est un pilote français. Il remporte notamment le championnat Superproduction 1987 sur une monstrueuse R5 puis le championnat de F3000 en 1990. De 1991 à 1994, il pilote en F1 pour des écuries françaises, Ligier puis Larousse, alors en difficultés. Il marque 7 points en 67 départs. Très marqué par l' accident de Senna dont il fut un témoin privilégié, il arrête la F1 fin 1994. Il faut dire que le brésilien l' avait secouru héroïquement à Spa en 1992, suite à un gros crash du pilote français. Comas s' exile ensuite au Japon où il devient pilote officiel Nissan en JGTC. Il remporte deux titres (1998 & 1999) et devient un pilote très connu au Japon. Il participe à l' aventure Nissan R390 GT1 au Mans mais son meilleur résultat dans la Sarthe sera obtenu en 2005 où il finit 2ème au volant d' une Pescarolo-Judd. Satoshi Motoyama a remporté le championnat Super GT à trois reprises: 2003 (Nissan Skyline R34), 2004 (Nissan 350Z) & 2008 (Nissan GT-R R35). Au Mans, après une 10ème place en 1998 et un abandon en 1999, il revient en 2012 et 2014 toujours chez Nissan, au volant des surprenantes Deltawing et ZEOD (deux abandons). Enfin, le pilote allemand Michaël Krumm a lui aussi fait une belle carrière au Japon : champion de F3 en 1994 & de Super GT en 1997 (Toyota Supra) & 2003 (Nissan Skyline R34, associé déjà à Motoyama). Il a également remporté le championnat du Monde FIA GT1 en 2011 (Nissan GT-R). Au Mans, son meilleur classement est une 3ème place obtenue en 2002 au volant d' une Audi R8. Lui aussi pilotait la Deltawing en 2012. En 2015, il était au volant d' une originale mais très peu compétitive Nissan GT-R LM Nismo (non classée).
Moteur : V8 5.0 L Nissan, position longitudinale centrale arrière. Châssis : 01.
Puissance : environ 600 CV, soit environ 120 CV/L. Rapport poids/puissance (approximatif) : 1.5 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte séquentielle 6 rapports.
Pneus : Bridgestone Potenza ; Sponsors : NISSAN / Clarion / F.P.E.E.
Palmarès Nissan R391 : 1000 km Fuji 1999 (+ Test). 10ème des pré qualifs du Mans 1999.
J'ai attendu de pouvoir m'offrir ce modèle pendant plusieurs années (plusieurs échecs sur Ebay). Mais enfin, c'est fait ! Ce modèle est signé Ixo (1/43) et il était réservé à la base au marché japonnais. La miniature est limitée à 999 exemplaires. Achetée à Hong Kong.