Nissan R391 (1999)

Nissan R391 (1999) :
La Nissan R391 n° 22 (catégorie LMP) du team officiel Nissan Motorsports qui a participé aux 24 Heures du Mans 1999, avec au volant, l'équipage : E. Comas (F) / S. Motoyama (J) / M. Krumm (D).
La voiture a abandonné, suite à des problèmes moteur, lors de son 110ème tour (environ 1496.55 km parcourus). Elle était 12ème sur la grille de départ et a réalisé son meilleur tour en course en 3'39"831. La course a été remportée par J. Winkelhock / P. Martini / Y. Dalmas (BMW V12 LMR n° 15) en parcourant 365 tours (4967.991 km) à la vitesse moyenne de 206.999 km/h. Il s' agit de la quatrième et dernière victoire du français Y. Dalmas. L' exploit est d' autant plus beau qu' il a obtenu ses victoires avec quatre constructeurs différents : Peugeot en 1992 (905), Porsche en 1994 (Dauer 962 LM), Mc Laren en 1995 (F1 GTR) et BMW en 1999 (V12 LMR).
Fin 1998, Nissan met fin à la carrière de la R390 GT1. Plus performantes qu' une simple GT, cette voiture était cependant moins rapide que certaines concurrentes (Porsche 911 GT1, Toyota GT-One, Mercedes CLR) qui elles étaient de véritables prototypes déguisés en GT. Pour les 24 Heures du Mans 1999, Nissan développe une toute nouvelle barquette avec la collaboration de Courage. Cette voiture est équipé du V8 5.0L de la marque japonaise. Les deux châssis construits (n° 22 & 23) sont assistées par deux Courage C52 (V8 3.5L venant de la R390 GT1) très proches (n° 13 & 21). Très vite, on s' aperçoit que le principal problèmes des Nissan est la vitesse de pointe insuffisante. La n° 23 ne participera même pas à la course puisque dés la première séance d' essais, E. Van de Poele se crashe prés de Tertre Rouge. En course, chez Nissan, les deux voitures rescapées ne peuvent que jouer placé et c' est bien la Courage qui s' en sort le mieux en terminant 8ème. La voiture sœur (n° 13), engagée elle par Courage et non pas par Nissan, fait encore mieux en terminant 6ème. La seule R391 ayant pris le départ abandonne vers 23h30 alors qu' elle était dans le Top 10. Bien qu' ayant obtenu son billet pour les 24 Heures du Mans 2000 en gagnant les 1000 km de Fuji en fin de saison (seule victoire pour la R391), Nissan décide de stopper le programme R391 pour se consacrer au championnat GT japonais, le JGTC. L' édition 1999 des 24 Heures du Mans est encore de qualité. En effet, même si le tenant du titre Porsche, n' est plus là pour la victoire au général, il y a du beau monde pour s' imposer : BMW, Mercedes, Nissan, Toyota et un petit nouveau Audi. Alors que le fait marquant de cette édition est la série de décollage des Mercedes mettant hors jeu le constructeur allemand, la lutte pour la victoire se résume très vite à un duel entre Toyota et BMW. Nissan et Audi sont en retrait. Pour une fois, ce n' est pas la mécanique mais bien les pilotes qui furent à l' origine de l' abandon des GT-One. Brundle puis Boutsen (celui-ci devra d' ailleurs mettre fin à sa carrière) abandonnent sur accident, laissant deux BMW en tête. Lehto, alors leader, sort de la route (accélérateur bloqué) et laisse l' autre V12 LMR s' imposer devant la dernière Toyota qui aura tout tenter pour revenir. BMW s' impose pour la première fois et H. Pescarolo dit au revoir au Mans en tant que pilote après 33 participations. Erik Comas est un pilote français. Il remporte notamment le championnat Superproduction 1987 sur une monstrueuse R5 puis le championnat de F3000 en 1990. De 1991 à 1994, il pilote en F1 pour des écuries françaises, Ligier puis Larousse, alors en difficultés. Il marque 7 points en 67 départs. Très marqué par l' accident de Senna dont il fut un témoin privilégié, il arrête la F1 fin 1994. Il faut dire que le brésilien l' avait secouru héroïquement à Spa en 1992, suite à un gros crash du pilote français. Comas s' exile ensuite au Japon où il devient pilote officiel Nissan en JGTC. Il remporte deux titres (1998 & 1999) et devient un pilote très connu au Japon. Il participe à l' aventure Nissan R390 GT1 au Mans mais son meilleur résultat dans la Sarthe sera obtenu en 2005 où il finit 2ème au volant d' une Pescarolo-Judd. Satoshi Motoyama a remporté le championnat Super GT à trois reprises: 2003 (Nissan Skyline R34), 2004 (Nissan 350Z) & 2008 (Nissan GT-R R35). Au Mans, après une 10ème place en 1998 et un abandon en 1999, il revient en 2012 et 2014 toujours chez Nissan, au volant des surprenantes Deltawing et ZEOD (deux abandons). Enfin, le pilote allemand Michaël Krumm a lui aussi fait une belle carrière au Japon : champion de F3 en 1994 & de Super GT en 1997 (Toyota Supra) & 2003 (Nissan Skyline R34, associé déjà à Motoyama). Il a également remporté le championnat du Monde FIA GT1 en 2011 (Nissan GT-R). Au Mans, son meilleur classement est une 3ème place obtenue en 2002 au volant d' une Audi R8. Lui aussi pilotait la Deltawing en 2012. En 2015, il était au volant d' une originale mais très peu compétitive Nissan GT-R LM Nismo (non classée).
Moteur : V8 5.0 L Nissan, position longitudinale centrale arrière. Châssis : 01.
Puissance : environ 600 CV, soit environ 120 CV/L. Rapport poids/puissance (approximatif) : 1.5 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte séquentielle 6 rapports.
Pneus : Bridgestone Potenza ; Sponsors : NISSAN / Clarion / F.P.E.E.
Palmarès Nissan R391 : 1000 km Fuji 1999 (+ Test). 10ème des pré qualifs du Mans 1999.
J'ai attendu de pouvoir m'offrir ce modèle pendant plusieurs années (plusieurs échecs sur Ebay). Mais enfin, c'est fait ! Ce modèle est signé Ixo (1/43) et il était réservé à la base au marché japonnais. La miniature est limitée à 999 exemplaires. Achetée à Hong Kong.
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