Mercedes CLR (1999)

Mercedes CLR (1999) :
La Mercedes CLR n° 4 (catégorie GTP) du team AMG Mercedes qui devait participer aux 24 Heures du Mans 1999, avec au volant, l'équipage : M. Tiemann (D) / M. Webber (AUS) / J.M. Gounon (F).
La voiture n' a pas prit le départ suite à un accident lors des qualifications. Elle avait pourtant réalisé le 10ème temps des qualifs. La course a été remportée par J. Winkelhock / P. Martini / Y. Dalmas (BMW V12 LMR n° 15) en parcourant 365 tours (4967.991 km) à la vitesse moyenne de 206.999 km/h. Il s' agit de la quatrième et dernière victoire du français Y. Dalmas. L' exploit est d' autant plus beau qu' il a obtenu ses victoires avec quatre constructeurs différents : Peugeot en 1992 (905), Porsche en 1994 (Dauer 962 LM), Mc Laren en 1995 (F1 GTR) et BMW en 1999 (V12 LMR).
La Mercedes CLR est l' héritière de la CLK LM vu en 1998. Le règlement a changé, avec notamment l' apparition de la classe GTP en remplacement des GT1 dominatrices jusque-là. Après deux titres consécutifs en FIA GT, l' objectif principal de la marque allemande est la course des 24 Heures du Mans. La CLR est plus basse, plus étroite et plus légère que la CLK LM. 4 modèles furent construits. Durant les essais, la voiture pilotée par M. Webber s'envole pour retomber le long d'un rail de sécurité. Le pilote est indemne mais la sécurité des CLR inquiète. Après un nouveau looping durant le warm-up, la n°4 est forfait pour l'épreuve. La n° 5 pilotée par P. Dumbreck fera un looping après 5 heures de course (la voiture finit en dehors de la piste et un tronc arbre percera la coque entre le siège et le réservoir), juste avant Indianapolis, ce qui entraîna le retrait de la dernière voiture (la n°6) et scella la fin des Mercedes CLR. En effet, les 24 Heures du Mans 1999 sont la seule course où on a pu voir une Mercedes CLR en condition de course. L' édition 1999 des 24 Heures du Mans est encore de qualité. En effet, même si le tenant du titre Porsche, n' est plus là pour la victoire au général, il y a du beau monde pour s' imposer : BMW, Mercedes, Nissan, Toyota et un petit nouveau Audi. Alors que le fait marquant de cette édition est la série de décollage des Mercedes mettant hors jeu le constructeur allemand, la lutte pour la victoire se résume très vite à un duel entre Toyota et BMW. Nissan et Audi sont en retrait. Pour une fois, ce n' est pas la mécanique mais bien les pilotes qui furent à l' origine de l' abandon des GT-One. Brundle puis Boutsen (celui-ci devra d' ailleurs mettre fin à sa carrière) abandonnent sur accident, laissant deux BMW en tête. Lehto, alors leader, sort de la route (accélérateur bloqué) et laisse l' autre V12 LMR s' imposer devant la dernière Toyota qui aura tout tenter pour revenir. BMW s' impose pour la première fois et H. Pescarolo dit au revoir au Mans en tant que pilote après 33 participations. Marcel Tiemann ne fera aucune autre apparition au Mans. Cependant, il devient un spécialiste d' une autre course d' endurance, les 24 heures du Nurburgring qu' il remporte à 5 reprises : en 2003 (Opel Astra V8 Coupé), 2006 (Porsche 911 GT3 MR), 2007, 2008 & 2009 (Porsche 911 GT3 RSR). Le pilote australien Mark Webber a connut deux périodes au Mans : en 1998 & 1999 avec Mercedes sans réussite mais avec une grosse frayeur lors du Warm-up en 1999, puis l' aventure Porsche en 2014, 2015 & 2016 où il signe une brillante deuxième place (2015). Lors de cette même année, il remporte le championnat du Monde d' Endurance. Entre ces deux périodes mancelles, Webber réalise une belle carrière en F1 notamment chez Red Bull. En 215 courses, il signe 9 victoires (dont deux fois le Gp de Monaco en 2010 & 2012) et termine trois fois troisième du championnat (2010, 2011 & 2013). Enfin, Jean Marc Gounon a disputé 9 Gp de F1 sans marquer de point. Au Mans, il est le pilote le plus expérimenté de ce trio. Il a participé douze fois à la course (en comptant 1999) entre 1995 & 2008 en pilotant de nombreuses et superbes voitures : Venturi 600 SLM, Ferrari F40, Mc Laren F1 GTR, Mercedes CLK & CLR, BMW V12 LMR, Courage, Audi R8 et Epsilon Euskadi. Son meilleur résultat est une seconde place obtenue en 1997 au volant d' une Mc Laren F1 GTR.
Moteur : V8 5.7 L Mercedes, position centrale arrière. Châssis : 701Y000002.
Puissance : 700 CV à 7000 tr/min, soit 122.356 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.306 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte séquentielle X-Trac 6 vitesses.
Performances : Vitesse maxi : 349 km/h.
Pneus : Bridgestone Potenza ; Sponsor : Mobil 1.
La miniature est signée Spark (1/43) et je l'ai acheté en Angleterre. A noter que les décals furent à poser.
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