1960 - 1969
A Voir également : Matra BRM LM 1967 (Vendues).
La Ferrari 330 TRI/LM Spyder n° 6 (catégorie EXP4.0) qui a remporté les 24 Heures du Mans 1962, avec au volant l'équipage : O. Gendebien (BEL) / P. Hill (USA).
La voiture s'est imposée après avoir fait 330 tours (4451.255 km), à la vitesse moyenne de 185.469 km/h. Elle était 5ème sur la grille de départ (dans l' ordre des numéros, attribués en fonction de la cylindrée : de la plus grosse à la plus petite). Elle a réalisé son meilleur tour en course en 3'57"300 (204.212 km/h de moyenne), ce qui constitue également le meilleur tour en course (réalisé par P. Hill). Il s' agit de la sixième victoire de Ferrari au Mans après 1949, 1954, 1958, 1960 & 1961 et avant 1963, 1964 & 1965 (six victoires consécutives, une première au Mans). Le duo de pilotes Gendebien / Hill remporte là son troisième et dernier succès au Mans après 1958 & 1961, toujours sur Ferrari. O. Gendebien en a également remporté une quatrième, toujours sur Ferrari, en 1960 (soit quatre victoires en cinq ans).
La Ferrari 250 Testarossa fut la reine de l' Endurance à la fin des années 1950 - début des années 1960. Victorieuse des 24 heures du Mans et du championnat du Monde en 1958, 1960 & 1961, la belle italienne est la voiture à battre. Mais en 1962, la FIA décide de favoriser les GT en limitant la cylindrée des sports protos. Ferrari réagit parfaitement à cette annonce en sortant la mythique 250 GTO (et son moteur dérivé de la 250 TR) mais la 250 TR, elle, se retrouve au musée. Pourtant, cette décision de la FIA ne convient pas du tout à l' ACO, l' organisateur des 24 Heures du Mans. Pour sa course, l' ACO décide de créer une classe "expérimentale" limitée à 4.0L, mais qui permet alors aux protos de revenir sur le devant de la scène. Ferrari qui consacre ses efforts à son nouveau prototype à moteur central (la 246 SP) ne compte pas laisser ses adversaires s' approprier cette nouvelle catégorie et décide de préparer l' évolution ultime de la 250 TR. Pour cela, la dernière version de la 250 TR fut équipée du moteur de la voiture de série 400 Super America. Produisant 340 CV dans celle-ci, il en produit 390 dans la 330 TRI/LM Spyder. Le châssis fut rallongé pour pouvoir accueillir ce moteur plus gros, alors que la carrosserie fut particulièrement travaillée pour un bon aérodynamisme. La voiture expérimente également l' éclairage halogène, bien plus puissant que les phares traditionnels (cette innovation se généralise en 1965). Une seule voiture fut produite. Pour les 24 Heures du Mans 1962, Ferrari est face à une concurrence assez limitée. En effet, seules les trois Maserati 151 et l' Aston Martin DP212 semblent pouvoir lutter avec les différents modèles Ferrari. De son côté, les Lotus officielles sont interdites, ce qui provoque la colère du patron Colin Chapman. La marque anglaise ne reviendra jamais officiellement. Graham Hill fait briller l' Aston Martin DP212 en début de course mais celle-ci, encore jeune, manque de fiabilité et doit abandonner. Les Maserati suivent avant de céder laissant la bagarre se disputer entre différents modèles de Ferrari. C' est surtout un duel qui se joue : Gendebien / Hill sur la 330TRI/LM sont opposés aux frères Rodriguez sur la 246SP, moins puissante mais plus légère. Mais dans la nuit, la transmission de 246SP cède, alors qu' elle était en tête. On ne le sait pas encore mais c' était la dernière possibilité pour les frères mexicains de s' imposer ensemble au Mans (décès de Ricardo le 01/11/1962)... La fin de course est donc plus tranquille pour la 330 TRI/LM qui s' impose devant deux Ferrari 250 GTO de la catégorie GT. Il s' agit de la dernière victoire au Mans d' une voiture à moteur avant. Rachetée par Luigi Chinetti (importateur Ferrari aux USA),la 330 TRI/LM ne peu cependant courir dans aucune catégorie. Elle ne fait que de rares apparitions aux mains des frères Rodriguez notamment. Elle revient au Mans en 1963 (P. Rodriguez / Penske) mais le pilote américain la froisse sérieusement entre Mulsanne & Indianapolis, marquant la fin de carrière de cette auto unique. La voiture a ensuite été recarrossée, d' abord en spyder puis en coupé, puis rachetée (1965) par le collectionneur new yorkais Hisashi Okada qui l' a utilisé comme voiture de route. Sympa dans les rues de New York ! En 1974, la voiture intègre la collection du Mas du Clos de Pierre Bardinon (sans doute la plus belle collection de Ferrari au Monde), dans la Creuse où elle retrouve sa configuration Le Mans 1962. Elle est ensuite vendue deux fois en 2002 pour 6 millions de $ puis 6.5 millions de $, soit le record pour une Ferrari aux enchères. Elle est achetée en 2007 par un collectionneur argentin pour 6.875 millions d' euros. Le pilote belge Olivier Gendebien vient assez tard à la compétition à cause de la guerre durant laquelle il fut un grand résistant. Débutant en 1953, il devient pilote officiel Ferrari en 1956. Ce statut lui permet de disputer quelques Grands Prix de F1 (14 entre 1955 et 1961) et d' obtenir deux podiums en 1960 (2ème en France, 3ème en Belgique). Mais c' est surtout en Endurance qu' il obtient un superbe palmarès : 12H Sebring (1959, 1960 & 1961), 12H Reims (1957 & 1958), 1000 km Paris 1961, 1000 km Nurburgring 1962, Targa Florio (1958, 1961 & 1962) ... Au Mans, il participe à huit éditions entre 1955 & 1962, dont sept avec l' écurie officielle Ferrari. Auteur de quatre victoires (1958, 1960, 1961 & 1962), il devient le pilote le plus titré au Mans, détrônant l' anglais Woolf Barnato auteur lui de trois victoires (1928, 1929 & 1930). Il faudra attendre 1981 et la cinquième victoire de Jacky Ickx pour que ce record soit battu. A la fin de l' édition 1962, Gendebien annonce, à 38 ans, qu' il met fin à sa carrière après s' être fait un grosse frayeur dans la courbe Dunlop. Il décède en 1998, à 74 ans. L' américain Phil Hill (aucun lien de parenté avec les britanniques Graham et Damon Hill, eux aussi champions du Monde de F1) a remporté le championnat du Monde de F1 1961 sur Ferrari ainsi que trois GP. Il est à noter qu' il obtient le titre en profitant de l' accident mortel de son équipier, alors leader du championnat, l' allemand W. Von Trips lors du Grand Prix d' Italie. Hill a également réalisé une superbe carrière en Endurance en remportant notamment les 12H de Sebring (1958, 1959 & 1961), les 1000 km du Nurburgring (1962 & 1966) et surtout les 24 Heures du Mans à trois reprises : en 1958 & 1961 sur Ferrari 250 Testa Rossa et en 1962 sur Ferrari 330 Testa Rossa. Il a la particularité d' avoir abandonné lors de ses onze autres participations : la victoire ou l' abandon ! Phil Hill est décédé en 2008, à 81 ans, à cause de la maladie de Parkinson.
Moteur : V12 3.9L, position longitudinale avant. Châssis : 0808TR.
Puissance : 390 CV à 7500 tr/min, soit environ 98.311 CV/L. Rapport poids/puissance : 2.103 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses.
Pneus : Dunlop ; Sponsor : /
Palmarès Ferrari 330 TR/LM Spyder: 24 Heures du Mans 1962 & 400 km Bridgehampton 1962.
La miniature est un kit Starter (1/43) que l' ai acheté d' occasion.
L' AC Cobra n° 3 (catégorie GT +3.0) engagée par W.D. Hurdock (AC Cars) qui a terminé 7ème des 24 Heures du Mans 1963, avec au volant l'équipage britannique : P. Bolton / N. Sanderson.
La voiture termine 7ème à 29 tours du vainqueur et remporte la classe GT des plus de 3L (4ème en catégorie GT, derrière trois Ferrari 250 GTO). Elle a parcouru 309 tours (4171.16 km) à la vitesse moyenne de 173.798 km/h. Elle était 21ème sur la grille de départ et a réalisé son meilleur tour en course en 4'14"600 (190.336 km/h de moyenne). La pôle position (le première de l' histoire) a été réalisée par P. Rodriguez (Ferrari 330 TRI/LM Spyder n° 10) en 3'50"900 (209.873 km/h) alors que le meilleur tour en course a été réalisé par J. Surtees (Ferrari 250P n° 23) en 3'53"200 (207.714 km/h de moyenne). La course a été remportée par L. Bandini / L. Scarfiotti (Ferrari 250P n° 21) en parcourant 338 tours (4561.71 km) à la vitesse moyenne de 190.071 km/h. Il s' agit de la septième victoire de Ferrari au Mans après 1949, 1954, 1958, 1960, 1961 & 1962 et avant 1964 & 1965 (six victoires consécutives, une première au Mans). Il s' agit de la première victoire d' un pilote italien. Pour cet équipage, ce sera la seule, les deux pilotes trouvant la mort en course assez rapidement (Bandini lors du GP de Monaco 1967 et Scarfiotti lors de la course de côte de Rossfeld 1968).
Après avoir arrêté sa carrière de pilote en 1960, le texan Carroll Shelby (vainqueur des 24 Heures du Mans 1959) se donne pour objectif de battre Ferrari avec une voiture américaine bien moins coûteuse. Le championnat du Monde GT est visé mais aussi les 24 Heures du Mans, course dominée depuis de nombreuses éditions par la marque italienne. Pour mener à bien son projet, Shelby achète des châssis d' un roadster anglais, l' AC Bristol. Celui-ci est équipé de sages moteurs six cylindres. Shelby a également réussi à négocier auprès de Ford, la vente du dernier V8 4.2L maison. L' association du châssis léger anglais et du gros V8 américain donne naissance, en 1962, à l' AC Cobra 260. Il s' en suivra par la suite des versions toujours plus puissantes : la 289 (4.7L, 271 CV) et la mythique 427 (7L, 410 CV). Environ 1000 voitures furent produites dont environ 350 versions 427. Toutes ces versions se sont montrées efficaces en course, mais c' est bien le coupé Daytona (produit à six exemplaires) qui parviendra, en 1965, à détrôner Ferrari. Pour la saison 1963, Shelby prépare une dizaine de voitures spécialement modifiées pour Le Mans. La voiture est équipée d' un toit amovible rigide, ce qui améliore grandement l' aérodynamisme, point faible de la Cobra. La puissance est réduite pour une meilleure fiabilité (330 CV au lieu de 360 CV). Trois voitures sont préparées pour les 24 Heures du Mans 1963 mais devant le manque de soutien de Ford (qui prépare l' arrivée de sa GT40), seules deux voitures sont engagées. Bien qu' une voiture fut disqualifiée, la seconde termine à une belle septième place, une belle répétition avant l' arrivée des Cobra Daytona Coupé l' année suivante. Pour les 24 Heures du Mans 1963, on ne voit pas qui peut empêcher Ferrari de signer un nouveau succès (le quatrième consécutif). Il faut dire que la marque italienne est très bien représentée avec trois 250P à moteur central, la 330 TRI/LM Spyder victorieuse en 1962, trois 330 LMB, une 330 LM et trois 250 GTO. Côté pilotes, Ferrari a également de sacrés atouts : Surtees, Parkes, Scarfiotti, P. Rodriguez, Gurney ... L' attraction principale est la présence d' une Rover BRM à turbine qui court hors classement (virtuelle 7ème au final). Autre évènement, les voitures sont placées sur la grille de départ non pas en fonction de leur cylindrée mais selon le classement des essais. Si le début de course est animé par la Maserati Tipo 151/3, elle abandonne vers 19h et laisse les Ferrari se disputer la victoire. La 330 TRI/LM Spyder ne réalisera pas le doublé, la voiture étant bien abîmée par Penske. Ce sont les 250P qui dominent mais la voiture de tête, alors pilotée par Mairesse s' enflamme et laisse le commandement à l' autre 250 P qui s' impose finalement devant cinq autres Ferrari. Il s' agit de la première victoire d' une voiture à moteur central. L' AC Cobra, 7ème, est la première des autres alors que seulement 12 voitures sont classées. La course fut endeuillée par la mort du pilote brésilien "Bino" Heins, pris dans les flammes de son Alpine M63. Peter Bolton a piloté de nombreuses voitures anglaises au Mans, entre 1956 et 1965 : Jaguar XK140, AC Ace, Triumph (TR3S, TR4, TR4S & Spitfire), TVR Grantura, Cobra ... Son meilleur résultat est la septième place obtenue en 1963. De son côté, l' écossais Ninian Sanderson fut pilote usine pour la grande écurie Ecosse. Ce statut lui permet de remporter les 24 Heures du Mans 1956 et terminer second l' année suivante, à chaque fois sur Jaguar Type D. Il pilota également sur Triumph, Austin Healey et TVR sans grand résultat avant de terminer sa carrière dans le baquet de la Cobra lors de l' édition 1963. Bolton et Sanderson furent équipiers durant les éditions 1960 (Triumph TR4S, non classés), 1962 (TVR Grantura, abandon) et 1963 (AC Cobra, 7ème). En 1964, le châssis CSX2131 fut vendu à John Willment qui l' a fait courir sous sa structure mais avec une nouvelle décoration : rouge à bandes blanches. Elle a été rachetée dans les années 1970 et, actuellement, elle est la propriété d' un collectionneur anglais, toujours dans sa livrée rouge. Elle a fait quelques apparitions à Goodwood.
Moteur : V6 4.7L (Ford 289), position longitudinale avant. Châssis : CSX2131.
Puissance : 360 CV à 6500 tr/min, soit environ 76.158 CV/L. Rapport poids/puissance : 2.639 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte manuelle 4 vitesses.
Performances : vitesse max : 262 km/h.
Pneus : Dunlop ; Sponsor : /
Palmarès AC Cobra : Midland 1963; ICNSCC Westwood 1963; Preliminary Goodwood 1963; Preliminary Mosport 1963; OLCC Mosport 1963; Indian Summer Production Mosport 1963; 200 Miles Road America (doublé); SCC-BC Westwood 1&2 1963; GP Kyalami 1963; GP East London 1963; SCCA Divisional Midland 1963; SCCA Regional Production Phoenix 1964; SCCA National Vriginia 1964; National & Autosport Silverstone 1964; ICNSCC Westwood 1&2 1964; SCCA Divisional Galveston 1964; GP Brands Hatch GT 1964; Preliminary Mont Tremblant 1964; Indian Summer Porduction Mosport 1964; Mont Tremblant 1964; SCCA National Lake Charles 1965; SA SCC Roy Hesketh 1965; Troféo Juan Jover Montjuich 1965; SA SCC Kyalami RST 1965; DARM Norisring 1966 & SCCA Regional Cotati 1968. 7ème des 24 Heures du Mans 1963 (meilleur résultat).
Palmarès châssis CSX2131 : National & Autosport Silverstone 1964 & GP Brands Hatch GT 1964. 7ème des 24 Heures du Mans 1963 (meilleur résultat).
La miniature est signée Box Model (1/43). Achetée en Angleterre.
La Ferrari 250 GTO n° 25 (catégorie GT 3.0) engagée par l' Écurie Francorchamps qui a terminé 4ème des 24 Heures du Mans 1963, avec au volant l'équipage : P. Dumay (F) / L. Dernier "Eldé" (B).
La voiture termine 4ème à 17 tours du vainqueur et finit 2ème de la catégorie GT. Elle a parcouru 321 tours (4332.78 km) à la vitesse moyenne de 180.533 km/h. Elle était 14ème sur la grille de départ et a réalisé son meilleur tour en course en 4'09"200 (194.461 km/h de moyenne). La pôle position (le première de l' histoire) a été réalisée par P. Rodriguez (Ferrari 330 TRI/LM Spyder n° 10) en 3'50"900 (209.873 km/h) alors que le meilleur tour en course a été réalisé par J. Surtees (Ferrari 250P n° 23) en 3'53"200 (207.714 km/h de moyenne). La course a été remportée par L. Bandini / L. Scarfiotti (Ferrari 250P n° 21) en parcourant 338 tours (4561.71 km) à la vitesse moyenne de 190.071 km/h. Il s' agit de la septième victoire de Ferrari au Mans après 1949, 1954, 1958, 1960, 1961 & 1962 et avant 1964 & 1965 (six victoires consécutives, une première au Mans). Il s' agit de la première victoire d' un pilote italien. Pour cet équipage, ce sera la seule, les deux pilotes trouvant la mort en course assez rapidement (Bandini lors du GP de Monaco 1967 et Scarfiotti lors de la course de côte de Rossfeld 1968).
En 1961, le changement de règlementation en championnat du Monde d' Endurance oblige Ferrari à revoir sa copie. La 250 GT est rapide, mais sa conception remonte quand même à 1954, malgré plusieurs évolutions. L' aéro notamment est un point qui doit être amélioré sur la nouvelle voiture. Le style de la voiture est d' abord confié à Bizzarrini avant que Scaglietti n' affine la ligne. Le moteur, lui, provient de la 250 Testarossa, reine de l' endurance. Bien que très différente de la 250 GT, la nouvelle voiture est considérée comme une évolution de celle-ci par Ferrari, alors que beaucoup la considère comme une toute nouvelle voiture. Ce choix n' est pas anodin pour Enzo Ferrari car pour être homologuée en GT, une nouvelle voiture doit avoir été produite à au moins cent exemplaires. Or, avec 39 voitures construites (dont trois 330 LMB à moteur 4 litres et trois versions 1964 avec une carrosserie différente), la nouvelle venue ne peut obtenir l' homologation sans être affiliée à la 250 GT. La 250 GT Comp/62 prend très vite le nom officieux de 250 GTO (Gran Turismo Omologato). Dés 1962, la 250 GTO remporte de nombreuses courses et devient la reine de la catégorie GT, en remportant notamment trois fois le championnat du Monde de la catégorie (1962, 1963 & 1964). En 1965, Ferrari perd le championnat du Monde face à Shelby et ses Cobra Daytona. La future 275 GTB, censée lancer la contre-attaque de Ferrari voit son homologation refusée ce qui pousse Ferrari à délaisser la catégorie GT pour se consacrer aux sports protos et à la F1. La Ferrari 250 GTO, elle, est devenue au fil du temps une voiture mythique et détient le titre de voiture la plus chère du Monde. En 2014, un exemplaire s' est vendue plus de 38 millions de $. Pour les 24 Heures du Mans 1963, on ne voit pas qui peut empêcher Ferrari de signer un nouveau succès (le quatrième consécutif). Il faut dire que la marque italienne est très bien représentée avec trois 250P à moteur central, la 330 TRI/LM Spyder victorieuse en 1962, trois 330 LMB, une 330 LM et trois 250 GTO. Côté pilotes, Ferrari a également de sacrés atouts : Surtees, Parkes, Scarfiotti, P. Rodriguez, Gurney ... L' attraction principale est la présence d' une Rover BRM à turbine qui court hors classement (virtuelle 7ème au final). Autre évènement, les voitures sont placées sur la grille de départ non pas en fonction de leur cylindrée mais selon le classement des essais. Si le début de course est animé par la Maserati Tipo 151/3, elle abandonne vers 19h et laisse les Ferrari se disputer la victoire. La 330 TRI/LM Spyder ne réalisera pas le doublé, la voiture étant bien abîmée par Penske. Ce sont les 250P qui dominent mais la voiture de tête, alors pilotée par Mairesse s' enflamme et laisse le commandement à l' autre 250 P qui s' impose finalement devant cinq autres Ferrari. Il s' agit de la première victoire d' une voiture à moteur central. Alors que seulement douze voitures sont classées, les six premières sont des Ferrari. La course fut endeuillée par la mort du pilote brésilien "Bino" Heins, pris dans les flammes de son Alpine M63. Le pilote français Pierre Dumay a participé six fois aux 24 Heures du Mans entre 1960 et 1967. Il a terminé second en 1965 (Ferrari 250 LM) et quatrième en 1960 (Ferrari 250 GT) et 1963 (Ferrari 250 GTO). Le belge Leon Dernier dit "Elde" (soit ses initiales, il faut dire qu' il n' avait pas un nom facile pour un pilote) participa cinq fois au Mans entre 1959 et 1965. Il termine troisième en 1959 (Ferrari 250GT LWB) & 1962 (Ferrari 250 GTO), quatrième en 1963 (Ferrari 250 GTO) et sixième en 1960 (Ferrari 250 GT). Il se tue en 1969 lors des 24 Heures de Spa, au volant d' une Mazda R100 Coupé. Il avait 57 ans. Le châssis 4153GT a été acheté à sa sortie d' usine par le français Pierre Dumay. Décorée d' une livrée unique, grise métallisée avec un bandeau bleu, blanc rouge tout le long de la carrosserie la voiture est vendue en 1964 à l' Ecurie Francorchamps (qui engagée déjà la voiture au Mans 1963) qui remplace le bandeau tricolore par un jaune (couleur de course de la Belgique). Ironiquement, c' est avec cette déco "belge" que la voiture remporte le Tour de France 1964 avec Lucien Bianchi au volant. Depuis 2003, elle appartient à un collectionneur allemand qui la montre régulièrement dans diverses manifestations (Tour Auto 2009, Le Mans Classic 2012, Goodwood 2017 ...). Depuis 2015, la voiture a retrouvée sa livrée "française". En juin 2018, la voiture a été vendue pour 80 millions de $ (environ 70 millions d' euros) à un collectionneur américain devenant ainsi la voiture de collection la plus chère de l' histoire.
Moteur : V12 2.9L, position longitudinale avant. Châssis : 4153GT.
Puissance : 302 CV à 7500 tr/min, soit environ 102.269 CV/L. Rapport poids/puissance : 3.477 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses.
Performances : vitesse max : 280 km/h.
Pneus : Dunlop ; Sponsor : /
Palmarès Ferrari 250 GTO : Silverstone International GT 1962 (doublé), Brands Hatch GT 1962, Mallory Park 1962, DARM GT Solitude 1962, Rheinland Nurburgring 1962, Peco Trophy Brands Hatch 1962 (quadruplé), Tourist Trophy 1962 (triplé), 3H Autosport 1962, Coupes du Salon 1962, Preis von Tirol GT 1962, Coppa d' Autunno Monza GT 1962, 1000 km Paris 1962 (doublé), 9H Kyalami 1962, GP Angola 1962, Nassau TT 1962 (quadruplé) + Preliminary (quadruplé); 3H Daytona 1963 (doublé), 6H Dakar 1963, 500 km Spa 1963 (triplé), USRRC GT Pensacola 1963 (triplé), Whitsun Trophy Goodwood 1963 (doublé), DARM GT Hockenheim 1963, Martini Trophy Silverstone 1963, Silverstone GT 1963, Toursit Trophy 1963 (doublé), MWCSCC Lynndale Farms 1963, Tour de France 1963 (doublé), 9H Kyalami 1963, Coppa F.I.S.A 1963 (doublé); 2000 km Daytona 1964 (triplé), Vastkustloppet 1964, Sussex Trophy Goodwood 1964, Silverstone International GT 1964, 500 km Spa 1964 (quadruplé), Preliminary Bridgehampton GT 1964 (doublé), Internationales Mainz Finthen 1964, Circuito de Cascais 1964, DARM GT Avus 1964 (doublé), Coupes Benelux 1964, SCCA Interclub Bridgehampton 1964, GP Portugal 1964, SCCA Divisional Thompson 1964, Västkustloppet 1964, SCCA Regional Thompson 1964, National Zeltweg 1964, Tour de France 1964 (doublé), Coppa F.I.S.A 1964; Coupes de Vitesse 1965, DARM GT Nurburgring 1965, Croft 1965, DARM GT Avus 1965, Hillclimb Coppa della Silla 1965, DARM GT Mainz Finthen 1965, Trier 1965, GP Guanabara 1965 & Coppa AMAG Monza 1965. 2ème des 24 Heures du Mans 1962 & 1963 (meilleur résultat).
Palmarès châssis 4153GT : Tour de France 1964. 4ème des 24 Heures du Mans 1964 (meilleur résultat).
La miniature est signée Brumm (1/43). Édition spéciale limitée à 250 exemplaires. Achetée en Angleterre.
La Jaguar Type E Lightweight n° 16 (catégorie GT 4.0) engagée par Peter Lindner qui a participé aux 24 Heures du Mans 1964, avec au volant l'équipage allemand : P. Lindner / P. Nöcker.
La voiture a abandonné lors de son 149ème tour (16ème heure, 2005.689 km environ) à cause d' une casse moteur (joint de culasse). Elle était 23ème sur la grille de départ et a réalisé son meilleur tour en course en 4'06"900 (196.272 km/h de moyenne). La pôle position a été réalisée par J Surtees (Ferrari 330P n°9) en 3'42"000 (218.286 km/h de moyenne) alors que le meilleur tour en course a été réalisé par P. Hill (Ford GT40 n° 10) en 3'49"200 (211.429 km/h de moyenne). La course a été remportée par J. Guichet / N. Vaccarella (Ferrari 275P n° 20) en parcourant 348 tours (4695.31 km) à la vitesse moyenne de 195.638 km/h. Il s' agit de la huitième victoire de Ferrari au Mans après 1949, 1954, 1958, 1960, 1961, 1962 & 1963 et avant 1965 (six victoires consécutives, une première au Mans).
La Jaguar Type E a été présentée au salon de Genève 1961. Elle a été produite à un peu plus de 70000 exemplaires entre 1961 & 1975. Proposant de très bonnes performances et une ligne superbe & inédite, pour un prix deux fois moins important qu' une Ferrari, elle connut un vrai succès. Elle s' inspirait de la compétition et notamment de la Jaguar Type D victorieuse des 24 Heures du Mans 1955, 1956 & 1957. Sur la troisième et dernière série, apparue en 1971, la Type E troque son V6 4.2 L contre un V12 5.3 L. Afin de lutter avec les Ferrari 250 GTO et autres Shelby Cobra Daytona Coupé sur la piste, Jaguar réalisa 12 coupés Lightweight (dix versions Hard Top et deux modèles à toit fixe), beaucoup plus légers (carrosserie en alu comme ses adversaires et non plus en acier) et dont la puissance pouvait atteindre 320 CV. Mais la fiabilité ne fut pas au rendez vous et les performances étaient malgré tout en retrait par rapport à Ferrari et Shelby. Aujourd’hui encore, la Type E reste une voiture mythique, sans aucun doute la plus belle réussite de Jaguar. En 2014, Jaguar a annoncé qu' il allait produire les six dernières Lightweight initialement prévues mais jusqu' alors jamais construites. Ces voitures portent le nombre d' exemplaire à 18 et sont produites en respectant la production de l' époque. Pour les 24 Heures du Mans 1964, Ferrari, vainqueur de toutes les éditions depuis 1960 est logiquement favori. Dans la catégorie Prototype, les 275P & 330P ont encore comme adversaire la grosse Maserati 151/1. Mais c' est un nouveau venu qui s' annonce comme le principal challenger : Ford. Le géant américain, qui a tenté en vain d' acheter Ferrari, a décidé pour se venger de concurrencer Ferrari sur son terrain de prédilection. Pour cela, trois GT40 sont confiées à des pilotes chevronnés. En GT aussi, Ferrari risque d' avoir fort à faire face aux Jaguar Type E Lightweight et aux Shelby Cobra Daytona. En course, les Ford GT40, en manque de fiabilité, abandonnent mais ont démontré qu' il faudrait compter avec elle dans l' avenir. Pour preuve, le meilleur tour en course réalisé par P. Hill au volant d' une GT40. Ferrari classe encore cinq voitures dans les six premières mais va devoir travailler dur pour résister à Ford. Pour cette année, c' est la 275P qui s' impose en étant plus fiable que les 330P qui se classent deuxième et troisième. Malgré ce beau succès, Ferrari peut être déçu. Pour la première fois depuis longtemps, la marque italienne ne remporte pas la catégorie GT. En finissant à une très belle quatrième place, une Shelby Cobra Daytona remporte la catégorie devant deux Ferrari 250 GTO (5ème & 6ème au général). Là aussi, la menace américaine devient très sérieuse. Peter Lindner était un pilote allemand mais également importateur & concessionnaire Aston Martin & Jaguar. Ce statut lui permet de faire la quasi totalité de sa carrière au volant de Jaguar de sa propre écurie. 1964 fut sa seule participation aux 24 Heures du Mans. Le 11 octobre de la même année, il trouve la mort lors des 1000 km de Paris à Montlhéry au volant de cette Jaguar. Victime d' aquaplaning, il percute une voiture dans les stands tuant également trois commissaires. Son ami et équipier Peter Nöcker remporte le premier titre de champion d' Europe des voitures de Tourisme en 1963 au volant d' une Jaguar de l' écurie Lindner/Nöcker. Il participa une seconde fois au Mans, en 1965, et termina 4ème (Porsche 904/6). Le châssis S850662 et l' une des deux seules autos construites avec un toit fixe, encore plus efficace aérodynamiquement que les versions Hard Top. La carrière de la voiture prit fin prématurément lors de l' accident mortel de Lindner. Mise à la casse, l' épave refait surface dans les années 1980. En 2008, un gros travail de restauration permet de sauver, plus de 40 ans après l' accident, 90 % de la voiture originale. En 2011, après trois ans de travail, la voiture fut prête pour fêter les cinquante ans de la Type E.
Moteur : 6 cylindres en ligne 3.7L, position longitudinale avant. Châssis : S850662.
Puissance : 344 CV à 6800 tr/min, soit environ 90.981 CV/L. Rapport poids/puissance : 2.834 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses.
Performances : vitesse max : 274 km/h.
Pneus : Dunlop ; Sponsor : /
Palmarès Jaguar Type E Lightweight : Lombank Trophy Snetterton 1963, Sussex Trophy Goodwood 1963, Silverstone International GT 1963 (triplé), DARM GT Avus 1963, Grovewood Trophy Mallory Park 1963, Scott-Brown Memorial Snetterton 1963, DARM GT Norisring 1963, Norbury Trophy Crystal Palace 1963, Avus 1963, Australian GT Championship 1963 & SIlverstone 1963; Prix de Paris 1964, DARM GT Norisring 1964, Pontin Trophy Crystal Palace 1964 & Tractor Trophy East London 1964; East London 1965, Oulton Park GT 1&2 1965, Oulton Park Autosport GT 1965 & Redex GT Brands Hatch 1965. 9ème des 24 Heures du Mans 1963 (meilleur résultat : 6ème des Tests 1964).
Palmarès châssis S850662 : DARM GT Avus 1963, DARM GT Norisring 1963 & 1964 & Avus 1963.
La miniature est signée Matrix (1/43). J' ai choisi cette miniature car le modèle Spark, qui à l' air superbe, a atteint des prix astronomiques. Elle remplace mon kit Provence Moulage.
La Ferrari 250 GTO n° 26 (catégorie GT 3.0) engagée par le N.A.R.T (North American Racing Team) qui a participé aux 24 Heures du Mans 1964, avec au volant l'équipage : E. Hugus (USA) / J. Rosinski (F).
La voiture a abandonné lors de son 114ème tour (9ème heure, 1534.554 km environ) à cause d' un problème de différentiel. Elle était 25ème sur la grille de départ et a réalisé son meilleur tour en course en 4'07"500 (195.796 km/h de moyenne). La pôle position a été réalisée par J Surtees (Ferrari 330P n°9) en 3'42"000 (218.286 km/h de moyenne) alors que le meilleur tour en course a été réalisé par P. Hill (Ford GT40 n° 10) en 3'49"200 (211.429 km/h de moyenne). La course a été remportée par J. Guichet / N. Vaccarella (Ferrari 275P n° 20) en parcourant 348 tours (4695.31 km) à la vitesse moyenne de 195.638 km/h. Il s' agit de la huitième victoire de Ferrari au Mans après 1949, 1954, 1958, 1960, 1961, 1962 & 1963 et avant 1965 (six victoires consécutives, une première au Mans).
En 1961, le changement de règlementation en championnat du Monde d' Endurance oblige Ferrari à revoir sa copie. La 250 GT est rapide, mais sa conception remonte quand même à 1954, malgré plusieurs évolutions. L' aéro notamment est un point qui doit être amélioré sur la nouvelle voiture. Le style de la voiture est d' abord confié à Bizzarrini avant que Scaglietti n' affine la ligne. Le moteur, lui, provient de la 250 Testarossa, reine de l' endurance. Bien que très différente de la 250 GT, la nouvelle voiture est considérée comme une évolution de celle-ci par Ferrari, alors que beaucoup la considère comme une toute nouvelle voiture. Ce choix n' est pas anodin pour Enzo Ferrari car pour être homologuée en GT, une nouvelle voiture doit avoir été produite à au moins cent exemplaires. Or, avec 39 voitures construites (dont trois 330 LMB à moteur 4 litres et trois versions 1964 avec une carrosserie différente), la nouvelle venue ne peut obtenir l' homologation sans être affiliée à la 250 GT. La 250 GT Comp/62 prend très vite le nom officieux de 250 GTO (Gran Turismo Omologato). Dés 1962, la 250 GTO remporte de nombreuses courses et devient la reine de la catégorie GT, en remportant notamment trois fois le championnat du Monde de la catégorie (1962, 1963 & 1964). En 1964, face à l' arrivée inquiétante des Shelby Cobra Daytona, Ferrari présente une 250 GTO à la carrosserie largement modifiée. Cette nouvelle robe est le fruit d' un gros travail en soufflerie et s' inspire de la 250P victorieuse au Mans en 1963. La mécanique, elle, ne connaît pas de grosse modification. Ainsi, trois modèles '64 sont construits alors que quatre autres châssis furent modifiés par l' usine pour devenir des versions '64. En 1965, Ferrari perd le championnat du Monde face à Shelby. La future 275 GTB, censée lancer la contre-attaque de Ferrari voit son homologation refusée ce qui pousse Ferrari à délaisser la catégorie GT pour se consacrer aux sports protos et à la F1. La Ferrari 250 GTO, elle, est devenue au fil du temps une voiture mythique et détient le titre de voiture la plus chère du Monde. En 2014, un exemplaire s' est vendue plus de 38 millions de $. Pour les 24 Heures du Mans 1964, Ferrari, vainqueur de toutes les éditions depuis 1960 est logiquement favori. Dans la catégorie Prototype, les 275P & 330P ont encore comme adversaire la grosse Maserati 151/1. Mais c' est un nouveau venu qui s' annonce comme le principal challenger : Ford. Le géant américain, qui a tenté en vain d' acheter Ferrari, a décidé pour se venger de concurrencer Ferrari sur son terrain de prédilection. Pour cela, trois GT40 sont confiées à des pilotes chevronnés. En GT aussi, Ferrari risque d' avoir fort à faire face aux Jaguar Type E Lightweight et aux Shelby Cobra Daytona. En course, les Ford GT40, en manque de fiabilité, abandonnent mais ont démontré qu' il faudrait compter avec elle dans l' avenir. Pour preuve, le meilleur tour en course réalisé par P. Hill au volant d' une GT40. Ferrari classe encore cinq voitures dans les six premières mais va devoir travailler dur pour résister à Ford. Pour cette année, c' est la 275P qui s' impose en étant plus fiable que les 330P qui se classent deuxième et troisième. Malgré ce beau succès, Ferrari peut être déçu. Pour la première fois depuis longtemps, la marque italienne ne remporte pas la catégorie GT. En finissant à une très belle quatrième place, une Shelby Cobra Daytona remporte la catégorie devant deux Ferrari 250 GTO (5ème & 6ème au général). Là aussi, la menace américaine devient très sérieuse. Le pilote américain Ed Hugus a participé neuf fois au Mans entre 1956 et 1964, rentrant cinq fois dans le Top 10 (meilleur résultat : 7ème en 1958 sur Ferrari 250TR et en 1960 sur Ferrari 250GT). En 1965, il est inscrit comme pilote de réserve de l' équipage Gregory / Rindt qui remporta la course. Jusqu' à sa mort en 2006, Hugus clamera qu' il a participé à la victoire en prenant le relais pendant deux heures, ce qui aurait échappé aux commissaires. En effet, Rindt introuvable, il aurait pris le relais de Gregory qui était en difficulté dans le brouillard (problème de vue). Si ce fut bien le cas, l' un des pilotes titulaires n' avait pas le droit de reprendre le volant. Or, Gregory et Rindt ont chacun piloté après ce supposé évènement, ce qui explique le silence du patron d' écurie Luigi Chinetti car cela aurait pu entraîner la disqualification de l' équipage victorieux. Hugus est donc officiellement absent du tableau d' honneur. José Rosinski était un journaliste français, passionné de sport auto. En 1962, il fut le premier vainqueur de la course de Côte du Mont Dore (Cooper T56 BMC) avant de connaître une belle histoire commune avec la marque Alpine avec laquelle il finira 9ème des 24 Heures du Mans 1967 (Alpine A210), pour sa dernière apparition au Mans (six participations entre 1960 & 1967). En 1963, il était l' équipier du brésilien "Bino" Heins lequel trouva la mort, pris dans les flammes de leur Alpine M63.
Moteur : V12 2.9L, position longitudinale avant. Châssis : 5571GT.
Puissance : 302 CV à 7500 tr/min, soit environ 102.269 CV/L. Rapport poids/puissance : 3.493 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses.
Performances : vitesse max : 280 km/h.
Pneus : GoodYear ; Sponsor : /
Palmarès Ferrari 250 GTO 64 : 2000 km Daytona 1964, 12H Sebring 1964, Silverstone International GT 1964, 500 km Spa 1964 (triplé) & GP Portugal 1964. 5ème des 24 Heures du Mans 1964 (meilleur résultat).
Palmarès châssis 5571GT : 2000 km Daytona 1964.
La miniature est un rare kit AMR (1/43) que j' ai trouvé à bon prix. Achetée en Italie.