Album photos - Images
La Matra M630 n° 29 (catégorie P2.0) du team Matra Sports qui a participé aux 24 Heures du Mans 1967, avec au volant l' équipage français : J.P. Beltoise / J. Servoz-Gavin.
La voiture a abandonné à mi-course (155 tours / 2086.455 km) à cause d' un problème moteur. Elle était 26ème sur la grille de départ et signe son meilleur tour en course en 3'46"700. La course a été remporté par l' équipage américain D. Gurney / A.J. Foyt (Ford GT40 MK IV n° 1) en parcourant 388 tours (5232.900 km) à la vitesse moyenne de 218.038 km/h. Il s' agit de la seconde des 4 victoires consécutives au Mans de la machine américaine.
Le nouveau propriétaire de Matra, J.L Lagardère, veut diversifier sa marque. Il se lance, entre autres, dans l' automobile et notamment dans la compétition. Pour cela, Matra rachète les automobiles René Bonnet. La première participation au 24 Heures du Mans date 1966 où trois MS620 à moteur V8 BRM (issu du moteur champion du Monde de F1 en 1962 avec G. Hill) abandonnent. Pour l' édition 1967, la voiture évolue et devient MS630. Les différences se situent essentiellement au niveau aéro, alors que la carrosserie en alliage léger est remplacée par du polyester stratifié. Les deux voitures engagées abandonnent là aussi. Le partenariat avec Elf, soutenu par l' État, permet à Matra d' installer pour la fin de saison le V8 7.0L de la reine de l' endurance, la Ford GT40. La puissance passe ainsi de 245CV à 400CV. Cette version sera endeuillée par l' accident mortel du grand espoir Roby Weber lors des essais préliminaires de 1967. Pour la saison 1968, la MS630 se voit équipée du tout nouveau V12 maison issu de la F1 mais bridé à 380 CV (au lieu de 430CV). Une seule voiture participa aux 24 Heures du Mans avec le V12 (le châssis 03 d' ailleurs) mais elle abandonna malgré un numéro exceptionnel de Pescarolo qui pilota une grande partie de la course sous une pluie battante et sans essuie-glaces. Dés 1969, Matra conçoit une barquette, la MS650 pour remplacer la MS630 qui s' offrira un dernier plaisir en voyant enfin l' arrivée des 24 Heures du Mans et en plus à une belle 5ème place. Pour l' édition 1967 des 24 Heures du Mans, la presse annonce "la course du siècle". Le Commendatore, Enzo Ferrari, n' a pas vraiment apprécié le triplé Ford de 1966 et prépare la revanche. La 330 P3 est alors sérieusement modifiée et devient 330 P4. 3 châssis seront construits plus une 330 P3/4. Lors de la première manche de la saison, à Daytona, Ferrari réalise un triplé sur le terrain de Ford. Le constructeur américain réagit rapidement en sortant la GT40 MK IV, plus légère et plus performante (châssis composite, moteur de 7L...). Au Mans, les Ford sont bien plus rapides, notamment en vitesse de pointe mais les Ferrari consomment moins. La Scuderia décide donc de réaliser une course d' attente, laissant les surprenantes Chaparral (rapides mais peu fiables) mener la chasse. Au milieu de la nuit, Mario Andretti, alors second, (Ford GT40 n°3) sort de la piste en sortant des stands. Jo Schlesser (Ford GT40 n° 6) & R. Mc Cluskey (Ford GT40 n°5) ne peuvent éviter l' accident : les trois Ford abandonnent, ce qui permet aux Ferrari de remonter. Mais la Ford n°1, en tête depuis la première heure est loin devant et s' impose devant deux Ferrari 330 P4. Beltoise et Servoz-Gavin furent deux piliers de l' aventure Matra. Jean Pierre Beltoise a remporté onze titres de champion de France Moto avant de passer au sport auto. Il remporta qu' une course en F1, mais la plus prestigieuse, à Monaco en 1972 (BRM). Au Mans, il remporte l' indice énergétique en 1963 (René Bonnet LM6, 11ème) et obtient son meilleur résultat en 1969 en terminant 4 ème (Matra MS650). Il a notamment remporté deux fois le championnat de France Production (1976 & 1977) ainsi que le championnat de France Rallycross 1979 (Alpine A310). Il fait parti d' une grande famille de pilotes, puisque ses deux fils, Anthony & Julien et son neveu Vincent sont actuellement des pilotes pro. Il est décédé en 2015. Enfin, son beau-frère n' était autre que François Cevert, décédé en 1973 lors du grand prix F1 de Watkins Glen. En 4 participations, toutes avec Matra, Johnny Servoz-Gavin ne verra jamais l' arrivée. Il met un terme à sa carrière brutalement en 1970, à 28 ans, alors qu' il venait d' accéder à la F1. Il est décédé en 2006.
Moteur : V8 2.0L BRM. Châssis : M630-03
Puissance : 245 CV à 9000 tr/min.
Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses.
Pneus : Dunlop ; Sponsor : ELF.
Palmarès Matra M630 : Magny Cours SP & Coupes de Salon Montlhéry 1967; Coupes de printemps Montlhéry, Magny-Cours, Dijon, GP Paris 1&2, Magny Cours SP & Magny Cours National 1968. 5ème des 24 Heures du Mans 1969 (meilleur résultat).
La miniature est de marque Bizarre (1/43). Il s' agit d' un modèle difficile à trouver. Achetée en Autriche.
La Howmet TX n° 23 (catégorie P3.0) du team américain Howmet Corporation qui a participé aux 24 Heures du Mans 1968, avec au volant l' équipage : B. Tullius (USA) / H. Dibley (ANG).
La voiture a abandonné lors de la neuvième heure de course (tout comme l' autre voiture d' ailleurs) à cause d' un problème de roulement. Elle a parcouru 60 tours (environ 808.14 km). Elle était 24ème sur la grille de départ. La pôle position a été réalisée par J. Siffert (Porsche 908/8 n° 31) en 3'35"400 (225.109 km/h de moyenne) alors que le meilleur tour en course a été réalisé par R. Stommelen (Porsche 908/8 n° 33) en 3'38"100 (222.322 km/h de moyenne). La course a été remporté par l' équipage P. Rodriguez / L. Bianchi (Ford GT40 MK I n° 9) en parcourant 330 tours (4452.88 km) à la vitesse moyenne de 185.537 km/h. Il s' agit de la troisième des 4 victoires consécutives au Mans de la machine américaine.
La Howmet TX (Turbine eXperimental) a été crée en 1968, sous l' impulsion de l' ingénieur et pilote américain Ray Heppenstall. D' abord prévue avec un châssis Cooper, la future voiture sera finalement produite par Mc Kee. Deux voitures seront construites. La GTP1 est en fait une Mc Kee MK6 modifiée afin d' accueillir la turbine alors que la GTP2, plus longue de 57 millimètres, est entièrement nouvelle. Les voitures courent sous le nom de Howmet (société spécialisée dans les turbines), principal sponsor de l' équipe. Les turbines sont des TS325-1 louées à Teledyne Continental Motors. Ces moteurs devaient équipés des hélicoptères légers de l' armée américaine. La voiture est équipée d' un troisième pot d' échappement qui sert à la soupape de décharge (qui réduit le temps de réponse). La FIA, par formule d' équivalence (peut être fausse), inscrit la voiture en Gr.6 moins de 3000 cm3. La voiture devient la première auto à turbine à remporter une course en signant deux succès (plus deux en courses qualificatives) en SCCA. Les courses du championnat du Monde seront plus difficiles avec plusieurs abandons suite à des problème de fiabilité. Une TX termine quand même troisième lors des 6H de Watkins Glen. Au Mans, le châssis GTP2 abandonne vers 22H suite à une sortie de route à Indianapolis alors que le GTP1, retardé dés le troisième tour par un problème d' injection limitant la puissance, est finalement disqualifiée pour distance parcourue insuffisante suite à un problème de roulement. Les 24 Heures du Mans 1968 sont marquées par plusieurs changements : la course est différée pour la première fois au mois de septembre à cause des événements du mois de mai. De plus, la cinquième configuration du circuit apparaît pour raison de sécurité notamment. L' apparition de la chicane Ford à l' entrée de la ligne droite des stands en est le changement majeur (+ 8m au total). Elle sera utilisée jusqu' en 1971. Les cylindrées sont limitées, envoyant les Chaparral, les Ford GT40 MKIV et les Ferrari P4 loin du Mans. La bataille pour la victoire se jouera donc entre les Porsche 907 & 908 et les Ford GT40 préparées et améliorées par John Wyer. Si les Porsche réalisent un festival durant les trois premières heures, des problèmes de fiabilité les empêchent de triompher. La GT40 n° 9 s' impose avec 5 tours d' avance grâce à une belle fiabilité devant deux Porsche (une 907 devant une 908) et les trois Alfa Roméo T33/2. Ford signe une troisième victoire consécutive et Porsche devra encore patienter pour s' imposer. A noter, le superbe numéro de Pescarolo, qui au volant de la Matra MS630 équipée du tout nouveau V12 maison réalise une nuit héroïque sous la pluie et en panne d' essuie-glaces alors que son équipier J. Servoz-Gavin avait jeté l' éponge. Malgré une superbe remontée la voiture devra finalement abandonnée. Bob Tullius a participé quatre fois au Mans entre 1964 & 1985, ne finissant qu' une fois (13ème en 1985 sur Jaguar XJR5, 1er en GTP). Aucune autre participation pour Hugh Dibley. Après Le Mans, Howmet décide que le programme course n' est pas rentable et y met fin. Cependant, le châssis GTP2 est réparé et battra plusieurs records de vitesse. Les deux voitures sont vendues à Heppenstall en 1971 pour 1 dollar symbolique, sans les turbines, rendues à Teledyne. Les deux voitures sont possédées aujourd'hui par des collectionneurs privés et ont été restaurées. La GTP1 avec une turbine d' origine, la GTP2 par un collectionneur français qui la fait rouler en historique avec une turbine Allison 250.
Moteur : Turbine 3.0L. Châssis : MK6/3 (GTP1).
Puissance : 330 CV à 57500 tr/min.
Transmission : propulsion, 1 vitesse + 1 moteur électrique pour la marche arrière (obligatoire).
Pneus : Good Year ; Sponsors : HOWMET / Gulf / Good Year.
Palmarès Howmet TX : SCCA 1968 (Huntsville + preliminary & Marlboro + preliminary).
Palmarès châssis MK6/3 GTP1 : US Champions Riverside 1966 (Mc Kee MK6).
La miniature est de marque Bizarre (1/43). Il s' agit d' un modèle difficile à trouver que j' avais acheté avec sa sœur, la n° 22. J' ai choisis d' en revendre une des deux et j' ai gardé la n° 23, sponsorisée par Gulf. Achetée en Allemagne.
La Ford GT40 n° 6 (catégorie S5.0) de l'équipe J.W. Automotive Engineering Ltd qui a remporté les 24 Heures du Mans 1969, avec au volant, l'équipage : J. Ickx (B) / J. Oliver (ANG).
La voiture s'est imposée à la vitesse moyenne de 208.250 km/h, après avoir fait 372 tours (4998 km). Elle était 13ème sur la grille de départ et a signé son meilleur tour en course en 3'36"500 (223.965 km/h de moyenne). La pôle position a été réalisée par R. Stommelen (Porsche 917 LH n° 14) en 3'22"900 (238.977 km/h de moyenne) alors que le meilleur tour en course a été réalisé par V. Elford (Porsche 917 LH n° 12) en 3'27"200 (234.017 km/h de moyenne). Il s' agit de la quatrième (consécutive en plus) et dernière victoire pour la Ford GT40. Il s' agit également de la première des 6 victoires de J. Ickx au Mans.
En 1968, la FIA change le règlement en réduisant la cylindrée. Cela oblige Ford à revenir à la MK I, la MK IV victorieuse en 1967 étant interdite, tout comme les protos Ferrari P3 & P4. D'ailleurs, la marque au cheval cabré boycotte l'épreuve en signe de protestation. Ce châssis appartenait à la base au groupe 6 mais fut modifiée afin d' intégrer le groupe 4. La GT 40 (son nom vient de 40 pouces, environ 101,6 cm, soit la hauteur maxi autorisée dans le cahier des charges de la voiture) profite ainsi du nouveau règlement pour signer deux victoires en 1968 & 1969. En 1969, la bataille pour la victoire va encore se jouer entre Ford et Porsche. Cette fois les GT40 MKI préparées par John Wyer doivent affronter des 908 mais aussi de toutes nouvelles 917 très performantes. Matra monte en puissance et Ferrari revient après un an d' absence. Comme en 1968, le départ des Porsche est impressionnant, notamment celui de Stommelen sur sa 917. J. Ickx prend lui le pari fou de s'élancer vers sa voiture en marchant, alors que tous ses adversaires courent vers leurs voitures garées en épi, afin de protester contre le danger de ce système de départ. Se retrouvant dernière, la GT 40 n°6 aux couleurs Gulf va remonter en profitant, comme en 1968, des défaillances des Porsche. Elle s'impose avec 4s (environ 120 m) d'avance sur la Porsche 908 n° 64. Cette fin de course historique s'est jouée dans le dernier tour lorsque Ickx parvient à doubler Herrmann au freinage de Mulsanne (après l' avoir intelligemment laissé passer à l' entrée des Hunaudières pour profiter de l' aspiration). Pourtant bien moins rapide que les Porsche 917 & 908, Ford remporte un quatrième succès consécutif. Fait rarissime, le châssis P/1075 remporte la course pour la deuxième année consécutive. Mais cette édition reste également célèbre pour ses drames : c'est d'abord L. Bianchi qui trouve la mort en essais préliminaires (Alfa Roméo 33) alors que H. Pescarolo est grièvement blessé lors d'essais privés exceptionnels dans les Hunaudières (Matra 640). Enfin, J. Woolfe trouva lui aussi la mort à la fin du premier tour de la course (Porsche 917 privée) en étant éjecté. Pour 1970, les départs voyant les pilotes courir vers leurs voitures sont abandonnés (départs en épis abandonnés définitivement en 1971) et la GT40 ne pourra rien faire face à la Porsche 917. Outre ses 6 victoires au Mans (1969, 1975, 1976, 1977, 1981 & 1982) J. Ickx a également remporté, entre autres, 8 grands prix, terminant vice-champion du Monde de F1 en 1969 & 1970, les 24H de Spa (1966), le Bathurst 1000 (1977) ou encore le Paris Dakar (1983). Jacky Oliver a marqué 13 points en 47 grands prix de F1. Il n' a disputé que trois fois Le Mans et à chaque fois avec le team de John Wyer. Une seule fois à l' arrivée mais en première place. En 1971, il pilote une Porsche 917 du team Gulf de Wyer. Il abandonne au Mans, mais remporte les 24H de Daytona, les 1000 km de Monza et les 1000 km de Spa. En 1974, il remporte le championnat Can-Am avec Shadow avant de créer, sans succès, l' écurie de F1 Arrows. La voiture est toujours en condition de rouler puisqu'elle a notamment participé au Monterey Historic en 2009.
Moteur : V8 4.9L, position centrale longitudinale ; Châssis : GT 40 P/1075.
Puissance : 425 CV à 6000 tr/min, soit 85.998 CV/L. Rapport poids/puissance : 2.529 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 rapports.
Performances : Vitesse maxi : 338 km/h.
Pneus : Firestone ; Sponsors : GULF / S.E.V Marchal.
Palmarès Ford GT40 : 24 Heures du Mans 1966 (triplé), 1967 (victoire d'un modèle très différent : la MK IV), 1968 (+test) & 1969. 1965 : 2000 km Daytona, Magny Cours, GP Albi, GP Rhodesia & 3H Pietermaritzburg. 1966 : 12H Sebring, Daytona Beach, 3H Cape Town, Croft, Brands Hatch (x2), SCCA National Virginia, Crystal Palace (triplé), Benefactor Cup Croft, ACIF Montlhéry, Zolder, Coupe de Paris, Silverstone GT & GP Rhodesia. 1967 : Autosport Trophy Snetterton (triplé) & Silverstone (doublé), Martini Trophy Silverstone (doublé), Davidson, Norbury Trophy Crystal Palace, Trophée d'Auvergne (triplé), Mc Donald, Coppa Cita di Enna, 500 km Zeltweg, Croft, Coupe de Paris, Gold Cup Oulton Park & DART Hockenheim. 1968 : MN GT (Thruxton, Castle Combe & Silverstone), 6H Brands Hatch, 6H Barcelone, 1000 km Monza, Vila do Conde, Dunes Trophy Zandvoort, Aintree Libre, 1000 km Spa, Castle Comble Special GT (x2), 6H Watkins Glen (doublé), Montes Claros, Crystal Palace Production, Eifelpokal Nurburgring (doublé) & Coupe de Paris. 1969 : 12H Sebring, Coupe de l'ACIF, Doune, Coupes du Salon, GP de la Corniche & Campeonato Estadual. 1970 : Snetterton Special GT. 1972 : Moçamedes & Circuito da Restinga.
Palmarès Ford GT40 châssis P/1075 : 24 Heures du Mans 1968 & 1969. 1967 (Mirage M1) : 1000 km Spa, GP Swerige & 1000 km Paris. 1968 : 6H Brands Hatch, 1000 km Spa & 6H Watkins Glen. 12H Sebring 1969.
Altaya (1/43). Collection "Les Monstres sacrés de l'endurance" n° 29. J'ai déjà eu ce modèle mais je l'avais vendu par manque de place. Je viens de la racheter et d'y trouver une place. C'est un modèle mythique !
La Porsche 917 LH n° 3 (catégorie S5.0) du Martini International Racing Team qui a terminé 2ème des 24 Heures du Mans 1970, avec au volant, l'équipage : G. Larousse (F) / W. Kauhsen (D).
La voiture à terminé à 4 tours du vainqueur, après avoir fait 337 tours (4541.95 km à 189.248 km/h de moyenne). Elle était 12ème sur la grille de départ et termine deuxième de sa catégorie. La pôle position a été réalisée par V. Elford (Porsche 917 LH n° 25) en 3'19"800 (242.685 km/h de moyenne). Elford a également signé le meilleur tour en course en 3'21"000 (241.236 km/h de moyenne). La course a été remportée par H. Herrmann / R. Attwood (Porsche 917K n° 23) en parcourant 343 tours (4607.81 km) à la vitesse moyenne de 191.992 km/h. Il s' agit de la première victoire au scratch pour Porsche qui signe en plus un triplé. Ce n' est qu' un début pour la marque allemande.
La 917 fut présentée au Salon de Genève 1969. 37 exemplaires de 917 furent construits : les 917K (courtes) et les 917 L (ou LH, longues). Ces dernières, produites à seulement 5 exemplaires, n'ont participé qu'aux 24 Heures du Mans pour profiter des longues lignes droites du circuit sarthois. En tout cas , jusqu'en 1971, puisqu'elle ont été ensuite interdites. Et pourtant, ce sont bien les 917K qui s'imposent au Mans (la 917 LH n'a jamais gagné) en 1970 & 1971, mettant un terme à la domination des Ford GT40 et offrant au passage les deux premières victoires de Porsche au Mans. Ce châssis 043 aurait pu gagner en 1970 mais deux longs arrêts aux stand et la pluie (elle était moins agile que la 917K) l'empêchèrent de gagner. A noter, qu'en 1970, seules 7 voitures passèrent la ligne d'arrivée (+9 non classées pour distance insuffisante), dont 5 Porsche (et 2 Ferrari), en raison de conditions climatiques dantesques. L' acteur S. Mc Queen devait participer à l'épreuve, mais il déclara forfait à cause d' un problème d' assurance. Malgré tout, de nombreuses scènes du film "Le Mans" viennent de cette course grâce à des caméras embarquées sur la Porsche 908 n°29. En 1971, avec l'équipe Gulf, cette 917 LH mène la course avant d'abandonner. Mais elle s'est aussi et surtout fait remarquer par sa superbe décoration "psychédélique" signée Anatole Lapine, qui lui vaudra le surnom de "hippie Car". Un propriétaire privée croyait posséder le châssis 044, mais après examen celui-ci avait été détruit en 1970. Après vérifications, ce collectionneur possède bien le mythique châssis 043. A noter que la Porsche 917 a été élue voiture de course du siècle par des spécialistes. G. Larousse participa huit fois aux 24 Heures du Mans entre 1967 & 1974. Il débute sur Alpine (A210 puis A220) avant de rejoindre l' écurie officielle Porsche entre 1969 & 1971. Lors des deux premières années, il obtient deux seconde place dont une mythique en 1969 (pour quelques mètres face à la Ford GT40 n° 6). Après une année 1972 tragique où il est associé à J. Bonnier lorsque celui-ci se tue au volant d' une Lola, il intègre l' écurie Matra et signe deux victoires. Il fut également un brillant pilote de Tourisme (six titres de champion de France des circuits entre 1969 & 1974) et de rallye (vice champion de France 1967 & 1969), remportant des courses mythiques comme le Tour de Corse 1969, le Tour de France 1969, 1971 & 1974 ou encore le Critérium des Cévennes 1967 & 1970. Il a ensuite été directeur de Renault Sport de 1976 à 1984 avant d' avoir sa propre écurie de F1 de 1987 à 1995 (1 podium : Japon 1990). Willi Kauhsen a lui aussi dirigé sa propre écurie. Avant cela, il fut champion d' Europe des voitures de Tourisme en 1967 et a remporté les 24H de Spa en 1968. Au Mans, il ne compte que trois participations, toutes pour Porsche. En plus de sa seconde place en 1970, il compte deux abandons : 1969 (Porsche 908) et 1971 (Porsche 917/20 "Pink Pig").
Moteur : 12 cylindres à plat 5.0L, position centrale arrière. Châssis : 917-043.
Puissance : 600 CV à 8300 tr/min, soit 122.274 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.427 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 rapports.
Performances : Vitesse maxi : 387 km/h.
Pneus : GoodYear ; Sponsors : Bosch / Shell / GoodYear.
Palmarès Porsche 917 LH : Test Le Mans 1971. 2ème des 24 Heures du Mans 1970.
La miniature est signée Altaya (1/43). Bon rapport qualité/prix. Elle remplace mon modèle Minichamps.
La Lola T70 MKIII n° 4 (catégorie S5.0) de l' équipe belge Racing Team VDS qui a participé aux 24 Heures du Mans 1970, avec au volant, l'équipage belge : T. Pilette / G. Gosselin.
La voiture à abandonné à cause d' un problème de boîte de vitesse lors de la 10ème heure de course (109 tours parcourus soit environ 1468.121 km) terminé à 4 tours du vainqueur, après avoir fait 337 tours (4541.95 km à 189.248 km/h de moyenne). Elle était 27ème sur la grille de départ. La pôle position a été réalisée par V. Elford (Porsche 917 LH n° 25) en 3'19"800 (242.685 km/h de moyenne). Elford a également signé le meilleur tour en course en 3'21"000 (241.236 km/h de moyenne). La course a été remportée par H. Herrmann / R. Attwood (Porsche 917K n° 23) en parcourant 343 tours (4607.81 km) à la vitesse moyenne de 191.992 km/h. Il s' agit de la première victoire au scratch pour Porsche qui signe en plus un triplé. Ce n' est qu' un début pour la marque allemande.
A noter, qu'en 1970, seules 7 voitures passèrent la ligne d'arrivée (+9 non classées pour distance insuffisante), dont 5 Porsche (et 2 Ferrari), en raison de conditions climatiques dantesques. L' acteur S. Mc Queen devait participer à l'épreuve, mais il déclara forfait à cause d' un problème d' assurance. Malgré tout, de nombreuses scènes du film "Le Mans" viennent de cette course grâce à des caméras embarquées sur la Porsche 908 n°29.
Moteur : V8 4.9L Chevrolet, position centrale-arrière. Châssis : SL76/146.
Puissance : 450 CV à 7000 tr/min, soit 9.090 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.778 kg/CV.
Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 rapports.
Pneus : Firestone ; Sponsors : Shell / Koni / Ferodo ...
Palmarès Lola T70 MKIIIB : 24H Daytona 1969; RAC BSCC 1969 [Guards Trophy Snetterton (doublé), Embassy Trophy Thruxton (quadruplé), Tourist Trophy (doublé) & Kodak Trophy Thruxton (doublé)]; Coupes de Vitesse Montlhéry 1969; Dijon SRP 1969 (triplé) & 1970; GP Paris 1969, 1970 (doublé) & 1971; 200 miles Norisring 1969; Solituderennen Hockenheim 1969; Magny Cours 1969 & 1970; Gold Cup Oulton Park 1969; GP Suède 1969; Preis Von Tirol SP 1969 & South African STS 1969 [3H Cape Town (doublé), 3H Bulawayo (doublé) & 3H Roy Hesketh]; Crystal Palace SR 1970; Coupes de l' ACIF 1970; 500 km Vila Real 1970; Crystal Palace GT+FL 1970 & Copa Brasil Sao Paulo 1970; National Montlhéry 1,2&3 1971 & National Magny Cours 1971; 3ème des Tests des 24 Heures du Mans 1969 (meilleur résultat, aucun classement en course).
* en gras : palmarès châssis SL76/146.
La miniature est signée Spark (1/43). Très difficile à trouver désormais.