Dams\' s Cars

Dams\' s Cars

VENDUES !

Quelques modèles vendus récemment et qui vont bientôt quitter ce blog.



Matra MS630 (1967)
Matra MS630 (1967) :

La Matra M630 n° 29 (catégorie P2.0) du team Matra Sports qui a participé aux 24 Heures du Mans 1967, avec au volant l' équipage français : J.P. Beltoise / J. Servoz-Gavin.

 

La voiture a abandonné à mi-course (155 tours / 2086.455 km) à cause d' un problème moteur. Elle était 26ème sur la grille de départ et signe son meilleur tour en course en 3'46"700. La course a été remporté par l' équipage américain D. Gurney / A.J. Foyt (Ford GT40 MK IV n° 1) en parcourant 388 tours (5232.900 km) à la vitesse moyenne de 218.038 km/h. Il s' agit de la seconde des 4 victoires consécutives au Mans de la machine américaine.

 

Le nouveau propriétaire de Matra, J.L Lagardère, veut diversifier sa marque. Il se lance, entre autres, dans l' automobile et notamment dans la compétition. Pour cela, Matra rachète les automobiles René Bonnet. La première participation au 24 Heures du Mans date 1966 où trois MS620 à moteur V8 BRM (issu du moteur champion du Monde de F1 en 1962 avec G. Hill) abandonnent. Pour l' édition 1967, la voiture évolue et devient MS630. Les différences se situent essentiellement au niveau aéro, alors que la carrosserie en alliage léger est remplacée par du polyester stratifié. Les deux voitures engagées abandonnent là aussi. Le partenariat avec Elf, soutenu par l' État, permet à Matra d' installer pour la fin de saison le V8 7.0L de la reine de l' endurance, la Ford GT40. La puissance passe ainsi de 245CV à 400CV. Cette version sera endeuillée par l' accident mortel du grand espoir Roby Weber lors des essais préliminaires de 1967. Pour la saison 1968, la MS630 se voit équipée du tout nouveau V12 maison issu de la F1 mais bridé à 380 CV (au lieu de 430CV). Une seule voiture participa aux 24 Heures du Mans avec le V12 (le châssis 03 d' ailleurs) mais elle abandonna malgré un numéro exceptionnel de Pescarolo qui pilota une grande partie de la course sous une pluie battante et sans essuie-glaces. Dés 1969, Matra conçoit une barquette, la MS650 pour remplacer la MS630 qui s' offrira un dernier plaisir en voyant enfin l' arrivée des 24 Heures du Mans et en plus à une belle 5ème place. Pour l' édition 1967 des 24 Heures du Mans, la presse annonce "la course du siècle". Le Commendatore, Enzo Ferrari, n' a pas vraiment apprécié le triplé Ford de 1966 et prépare la revanche. La 330 P3 est alors sérieusement modifiée et devient 330 P4. 3 châssis seront construits plus une 330 P3/4. Lors de la première manche de la saison, à Daytona, Ferrari réalise un triplé sur le terrain de Ford. Le constructeur américain réagit rapidement en sortant la GT40 MK IV, plus légère et plus performante (châssis composite, moteur de 7L...). Au Mans, les Ford sont bien plus rapides, notamment en vitesse de pointe mais les Ferrari consomment moins. La Scuderia décide donc de réaliser une course d' attente, laissant les surprenantes Chaparral (rapides mais peu fiables) mener la chasse. Au milieu de la nuit, Mario Andretti, alors second, (Ford GT40 n°3) sort de la piste en sortant des stands. Jo Schlesser (Ford GT40 n° 6) & R. Mc Cluskey (Ford GT40 n°5) ne peuvent éviter l' accident : les trois Ford abandonnent, ce qui permet aux Ferrari de remonter. Mais la Ford n°1, en tête depuis la première heure est loin devant et s' impose devant deux Ferrari 330 P4. Beltoise et Servoz-Gavin furent deux piliers de l' aventure Matra. Jean Pierre Beltoise a remporté onze titres de champion de France Moto avant de passer au sport auto. Il remporta qu' une course en F1, mais la plus prestigieuse, à Monaco en 1972 (BRM). Au Mans, il remporte l' indice énergétique en 1963 (René Bonnet LM6, 11ème) et obtient son meilleur résultat en 1969 en terminant 4 ème (Matra MS650). Il a notamment remporté deux fois le championnat de France Production (1976 & 1977) ainsi que le championnat de France Rallycross 1979 (Alpine A310). Il fait parti d' une grande famille de pilotes, puisque ses deux fils, Anthony & Julien et son neveu Vincent sont actuellement des pilotes pro. Il est décédé en 2015. Enfin, son beau-frère n' était autre que François Cevert, décédé en 1973 lors du grand prix F1 de Watkins Glen. En 4 participations, toutes avec Matra, Johnny Servoz-Gavin ne verra jamais l' arrivée. Il met un terme à sa carrière brutalement en 1970, à 28 ans, alors qu' il venait d' accéder à la F1. Il est décédé en 2006.

 

Moteur : V8 2.0L BRM. Châssis : M630-03

Puissance : 245 CV à 9000 tr/min.

Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses.

Pneus : Dunlop ; Sponsor : ELF.

Palmarès Matra M630 : Magny Cours SP & Coupes de Salon Montlhéry 1967; Coupes de printemps Montlhéry, Magny-Cours, Dijon, GP Paris 1&2, Magny Cours SP & Magny Cours National 1968. 5ème des 24 Heures du Mans 1969 (meilleur résultat).

 

La miniature est de marque Bizarre (1/43). Il s' agit d' un modèle difficile à trouver. Achetée en Autriche.


Ferrari 512 F (1971)
Ferrari 512 F (1971) :

La Ferrari 512 F n° 7 (catégorie S 5.0) de la Scuderia Filipinetti qui a participé aux 24 Heures du Mans 1971, avec au volant, l' équipage : M. Parkes (ANG) / H. Pescarolo (F).

 

La voiture a abandonné lors de la 13ème heure de course à cause d' un problème moteur. Elle était 8ème sur la grille de départ et a signé son meilleur tour en course en 3'22"300. La course a été remportée par H. Marko / G. Van Lennep (Porsche 917K n° 22) en parcourant 396 tours (5335.313 km) à la vitesse moyenne de 222.304 km/h. C' est la seconde victoire de Porsche au Mans, qui plus est consécutive, et la dernière avec la mythique 917.

 

En 1969, Ferrari débute la saison avec la 312 P, engagée dans la catégorie 3L. Mais l' arrivée de la nouvelle Porsche 917 dans la catégorie des 5L pousse Ferrari à réagir. La marque italienne conçoit un nouveau proto qui est équipé d' un V12, nouveau lui aussi, qui flirte avec la limite des 5L de cylindrée. Celui-ci développe 550 CV au début et plus de 600 CV à la fin de la carrière de la voiture. La 512 S possède un châssis proche de celui de la 312 P mais évolué afin de recevoir le plus gros moteur. Mais déjà, la Ferrari est en retard face à la Porsche, plus puissante et moins lourde. Les tests ont pris du retard chez Ferrari à cause de mauvaises conditions climatiques et l' équipe se présente aux 24 Heures de Daytona 1970 avec peu de roulage et seulement 17 voitures construites sur les 25 obligatoires par le règlement (les 8 autres étant en pièces détachées). Ferrari repart avec une pôle position et une cinquième place finale, ce qui est encourageant malgré beaucoup de problèmes, que ce soit sur les versions coupés ou spyders. A Sebring, la 512 S remporte sa première victoire grâce au talent d' Andretti et aux problèmes des 917. Ferrari signera plusieurs podiums mais plus de victoires durant le championnat 1970. Pour la saison 1971, Ferrari développe la 512 M (pour Modificato), plus puissante (610 CV au lieu de 550 CV) et plus légère ( 815 kg au lieu de 856). Une quinzaine de 512 S furent transformées en 512 M, toutes en versions fermées. La première course de la 512 M, en Autriche fin 1970, aurait pu se solder par une victoire mais la fiabilité manqua. Pour la première fois, la 917 semblait battue à la régulière. La Ferrari 512 M se rattrape à Kyalami, épreuve hors championnat. La saison 1971 s' annonce bien pourtant Ferrari décide de favoriser la 312 P et laisse des écuries privées s' occuper des 512 M. Fin 1971, la classe 5L est interdite envoyant la 512 au garage, comme sa rivale la Porsche 917. Le châssis 1048 a été modifié par Mike Parkes avant les 24 Heures du Mans 1971. Le pare brise vient de la 917 et le poids est réduit à 800 kg. La voiture devient la seule 512 F (F pour Filipinetti). Mais en course, Parkes endommage la voiture lors d' une sortie de route puis le moteur lâche entrainant un abandon. La voiture termina 10ème en Can-Am à Riverside en 1972, mais la voiture fut disqualifiée car le nouveau propriétaire, tout heureux du résultat, parcourra deux tours de circuit après la course au milieu de la foule. Après un ultime abandon l' année suivante, toujours à Riverside, la voiture  prit sa retraite. Elle court encore en Historique avec son propriétaire - collectionneur. Les 24 Heures du Mans 1971 débutent avec un nouveau type de départ, lancé. La course se résume à une lutte entre Porsche (7 Porsche 917) et Ferrari, représenté par des écuries privées (neuf 512). Alors que des versions longues (L) apparaissent spécialement pour le Mans, ce sont les  917 courtes (K) qui remportent l' épreuve pour la deuxième année consécutive. La 917K signe même un doublé lors de cette édition 1971. La voiture victorieuse pulvérise tous les records dont celui de la distance parcourue qui ne sera battu qu'en ...2010 (Audi R15+ n° 9)! Sur les 13 voitures qui ont franchi la ligne d'arrivée, 10 sont des Porsche (33 au départ) et 3 des Ferrari. Mikes Parkes a connu une belle carrière en F1 et en endurance avec Ferrari avant de voir sa carrière freiner par un gros accident lors du Gp de Belgique 1967. Au Mans, il termine deux fois second, en 1961 (Ferrari TR61) et 1967 (Ferrari 330 P4) et une fois troisième en 1963 (Ferrari 250 P). Il décède dans un accident de la route en 1977, à 45 ans. Henri Pescarolo est un pilote mythique en Endurance et notamment au Mans. En effet, il détient le record de participations (33 entre 1966 et 1999) et a remporté 4 fois l' épreuve : en 1972, 1973 & 1974 (Matra MS670) et en 1984 (Porsche 956). Il se rendit célèbre en 1968 lorsqu' il passa la nuit au volant de sa Matra sous la pluie, privée d' essuies-glace, alors que son équipier avait préféré abandonner. Pescarolo remporta également la plupart des épreuves importantes en Endurance comme les 1000 km Brands Hatch (1971), les 1000 km Nurburgring (1986) ou les 24H Daytona (1991). En 2000, il fonde son team, Pescarolo Sport, qui engagea ses propres voitures de 2004 à 2009 avec comme meilleur résultat au Mans des 2èmes places obtenues en 2005 & 2006.

 

Moteur : V12 5.0L, position longitudinale centrale arrière. Châssis : 1048

Puissance : 610 CV à 9000 tr/min, soit 122.171 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.311 kg/CV.

Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 rapports.

Pneus : Good Year ; Sponsor : SCUDERIA FILIPINETTI / Camel Filters / Shell / Marchal / Ferodo ...

Palmarès Ferrari 512 M : 9H Kyalami 1970; Interserie Imola 1971; GP Vallelunga 1971; Coupes Benelux 1971; GP Japon 1971; 12H Ecuador 1971; M.N GT 1972 (Thruxton 1,2 &3, Snetterton, Croft & Silverstone); Karlsruhe Hockenheim 1973 & SRP Hockenheim 1973. 3ème des 24 Heures du Mans 1971 (meilleur résultat).

Meilleur classement châssis 1048 (512 F) : 7ème (1000 km Buenos Aires 1971).

 

La miniature est un rare kit signé MDA au 1/43.


Porsche 911 Carrera RSR Turbo (1974)
Porsche 911 Carrera RSR Turbo (1974) :

La Porsche 911 Carrera RSR Turbo n° 22 (catégorie S3.0) de l' équipe Martini Racing Team qui a terminé 2ème des 24 Heures du Mans 1974, avec au volant, l'équipage : H. Müller (CH) / G. Van Lennep (NL).

 

La voiture termine à 6 tours du vainqueur, après avoir fait 331 tours (4527.455 km à la vitesse moyenne de 188.644 km/h). Elle était 7ème sur la grille de départ et termine deuxième de sa catégorie. Elle a réalisé son meilleur tour en course en 3'57.700. La course a été remportée par H. Pescarolo / G. Larousse (Matra Simca MS670C n°7) en parcourant 337 tours (4606.571 km) à la vitesse moyenne de 191.940 km/h. Il s' agit de la deuxième victoire consécutive de cet équipage et la troisième victoire consécutive pour Pescarolo qui remportera un quatrième succès dix ans plus tard, en 1984.

 

Cette voiture est basée sur la génération 930 de la 911. Elle se démarque par l'utilisation du turbo (rare à l'époque) et par son aileron arrière très imposant. Pour l'édition 1974 des 24 Heures du Mans, Matra est donné largement favori. En effet, Ferrari & Alfa Roméo ont déclaré forfait. Et effectivement, la marque française s'impose grâce notamment à Pescarolo. Pourtant, la Porsche aurait pu s'imposer, profitant du changement de boîte sur la Matra. Mais grâce au travail très rapide des mécanos, Pescarolo repart en tête et la 911 RSR doit se contenter de la deuxième place. La voiture sœur (n°21) a elle renoncé à cause de problèmes moteurs. Pour le pilote suisse Herbert Müller, il s' agit de la seconde deuxième place au Mans après celle obtenue en 1971 derrière ...Van Lennep . Il décède au Nurburgring en 1981 lorsque la vitre de son proto Porsche 908 agit telle une guillotine, lors d'une sortie de route, alors qu'il ne portait pas sa ceinture. Le hollandais Gijs Van Lennep, quant à lui, ajouta une seconde victoire à son palmarès (1976) sur Porsche 936.

 

Moteur : Flat 6 2.2L Turbo, position porte à faux arrière. Châssis : 911 460 9102 R13.

Puissance : 500 CV à 7600 tr/min, soit 233.427 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.642 kg/CV.

Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 rapports.

Performances : Vitesse maxi : 300 km/h ; 0/100 : 3.5s.

Pneus : Dunlop ; Sponsors : MARTINI / Shell.

Meilleur classement Porsche 911 Carrera RSR Turbo : 2ème (24 Heures du Mans & 6H Watkins Glen 1974). Résultats obtenu par ce châssis.

 

La miniature est signée Norev (1/18) et elle est limitée à 1000 exemplaires. Elle remplace mon modèle Ebbro (1/43).


Peugeot 905 Evo 1 bis (1992)
Peugeot 905 Evo 1 bis (1992) :

La Peugeot 905 Evo 1 bis n° 1 (catégorie 1) l'équipe Peugeot Talbot Sport qui a remporté les 24 heures du Mans 1992 avec, au volant, l'équipage: Y. Dalmas (F) / M. Blundell (ANG) / D. Warwick (ANG).

 

La voiture s'impose à la vitesse moyenne de 199.340 km/h (4784.160 km parcouru soit 352 tours), avec six tours d'avance sur le deuxième. Elle était 2ème sur la grille de départ et a signé son meilleur tour en course en 3'37"403. Il s' agit du premier succès de Peugeot au Mans, et il fut suivi l' année suivante d' un triplé. Il s' agit également de la première victoire au Mans pour ce trio de pilotes. Contrairement à ses équipiers, le français Yannick Dalmas en aura d' autres. En effet, il a remporté quatre fois les 24 Heures du Mans, et avec quatre constructeurs différents : Peugeot en 1992 (905 Evo 1bis), Dauer en 1994 (962 LM), Mc Laren en 1995 (F1 GTR) et BMW en 1999 (V12 LMR).

 

Après avoir dominé le championnat du Monde des rallyes dans les années 1980, à l' époque du groupe B, puis le Paris Dakar, Peugeot souhaite se lancer dans le championnat du Monde d' Endurance. Si le projet débute en 1988, la nouvelle 905 est présentée en 1990 sur le circuit de Magny Cours. Le moteur est un V10 en alliage léger, proche de celui des F1 de l' époque. Le châssis en fibre de carbone et la carrosserie sont étudiés par la société Dassault. Elle termine deuxième du championnat 1991 (derrière Jaguar et sa XJR-14) grâce à l' arrivée en fin de saison de l' Evo 1 bis, rapide et surtout beaucoup plus fiable que le première version (plus aucune voiture après 4 heures de course au Mans). En 1992, la 905 remporte un championnat qui se trouve en piteux état et surtout les 24 Heures du Mans. Il faut toutefois préciser que la Jaguar XJR-14 n' a jamais pu courir au Mans et que la Mazda 787B victorieuse en 1991 a vu son moteur rotatif interdit, ne laissant que Toyota comme principal adversaire du Lion. La course fut perturbée par la pluie alors que seulement 28 voitures ont pris le départ (14 classées à l' arrivée). La faute en revient à un nouveau règlement qui ne séduit pas et qui décidera les organisateurs à quitter le championnat du Monde dés 1993, précipitant la disparition de celui-ci. La lutte pour la victoire se résuma donc à un duel entre Peugeot qui a fait évoluer ses 905 (pour Le Mans, la puissance baisse de 20CV et le poids augmente de 25 kg) et Toyota qui veut laver l' affront de ne pas être le premier constructeur japonais à avoir gagné la course. Cette bagarre fut arbitrée par Mazda, vainqueur en 1991, qui a remplacé sa 787B par une MXR-01 équipée d' un V10 plus "classique". Au final, Peugeot remporte sa première victoire dans une édition qui ne restera pas comme l' une des meilleures. La disparition du championnat du Monde fin 1992 est la raison pour laquelle la 905 n'a finalement participé qu' à peu de courses. En effet, en 1993, seules les 24 Heures du Mans étaient au programme. L' Evo 2, prévue pour des courses plus courtes et qui devait courir cette année là n'a finalement jamais eu sa chance. Pourtant Peugeot réalise un superbe triplé au Mans. Peugeot se tourne ensuite vers la F1, avec beaucoup moins de succès. Outre ses quatre victoires victoires au Mans, Y. Dalmas se forgea un beau palmarès en Endurance, après avoir tenté l' expérience F1 (24 Grands Prix, 2 points). Derek Warwick connaîtra plus de réussite en F1, en marquant 71 points en 146 Grands Prix. Pour Mark Blundell, lui aussi passé par la F1, le total est de 32 points en 61 courses. Au Mans, il passa tout proche d' une seconde victoire en terminant second de l' édition 2003 (Bentley EXP8). Au début de sa carrière, il fut impliqué bien involontairement dans le décès du pilote autrichien Markus Höttinger lorsque une roue de sa F2 ira percutée le casque de l' infortunée pilote de 23 ans (Hockenheim 1980, championnat de' Europe de F2).

 

Moteur : V10 Peugeot 3.5 L, position centrale. Châssis : EV 17.

Puissance : 670 CV à 12500 tr/min (650 CV à 11000 tr/min pour Le Mans), soit 191,483 CV/L (185.714 CV/L). Rapport poids/puissance : 1.164 kg/CV (1.2 kg/CV).

Transmission : propulsion, boîte transversale 6 vitesses à commande en ligne.

Performances : Vitesse maxi : 346 km/h.

Pneus : Michelin ; Sponsors : PEUGEOT / Esso.

Palmarès Peugeot 905 : 24 heures du Mans 1992, 1993 (triplé) et Test 1993 ; FIA SWC 1991 [Suzuka, Magny Cours (doublé), Mexico (doublé)] FIA SWC 1992 [Silverstone, Donington (doublé), Suzuka & Magny Cours 1992 (doublé)].

Palmarès châssis EV 17 : 24 heures du Mans 1992 (2 ème en 1993); FIA SWC 1000 km Suzuka 1992.

 

La miniature est signée Ixo au 1/43. Il s' agit d' une édition spéciale limitée à 750 exemplaires. Auparavant, j' ai eu un kit Heco modèles (100 exemplaires) puis la version 1/18 de Spark.


Alpine A610 LM (1994)
Alpine A610 LM (1994) :

L' Alpine A610 Turbo n° 60 (catégorie GT2) du team français Legeay Sports Mécanique qui a terminé 13ème des 24 heures du Mans 1994, avec au volant l' équipage français : B. Roy / L. Galmard / J.C. Police.

 

En terminant 13ème, la voiture se classe 5ème de la catégorie GT2. Elle était 34ème sur la grille de départ et termine à 72 tours du vainqueur, après avoir parcouru 272 tours (3698.888 km) à la vitesse moyenne de 154.12 km/h. Elle a signé son meilleur tour en course en 4'31"620. La course a été remportée par Y. Dalmas / H. Haywood / M. Baldi (Dauer 962 LM n° 36), en parcourant 4678.400 km (344 tours) à la vitesse moyenne de 195.238 km/h. Il s' agit de la seconde des quatre victoires au Mans de Y. Dalmas, après 1992 (Peugeot 905) et avant 1995 (Mc Laren F1) & 1999 (BMW V12 LMR). Il s'agit également de la troisième & dernière victoire de Haywood, après 1977 (Porsche 936/77) & 1983 (Porsche 956).

 

L' Alpine A610 est un coupé haut de gamme qui fut produit à seulement 818 exemplaires entre 1991 & 1995. Cet échec commercial s' explique notamment par une grosse ressemblance avec le modèle précédent, la GTA, un prix élevé et l' image de marque d' Alpine qui est au plus bas. L' A610 fut d' ailleurs la dernière Alpine à sortir avant la fermeture de l' usine. Dans ces conditions, peu de versions furent proposées. La puissance est au choix de 250 CV ou 280 CV selon la motorisation retenue et la vitesse de pointe peut atteindre 265 km/h grâce à un aéro soigné. Deux séries spéciales furent commercialisées : Albertville 92 (1991, 2 exemplaires) & Magny Cours (1992, 31 exemplaires). C' est la petite équipe de Patrick Legeay, située tout prés du Mans, qui est à l' origine du projet d' une A610 au Mans. L' aventure prend forme début 1994 avec la réception d' une caisse allégée de 35 kg. Celle ci se voit accouplée au moteur PRV (celui de la Safrane V6 notamment), préparé par Legeay. La présence d' une Alpine au Mans, une première depuis 1978, déplace pour la parade 200 Alpine ainsi que Mr Jean Rédélé, créateur de la marque. En se classant 13ème (devant les Honda NSX officielles notamment), la voiture obtient un résultat tout à fait honorable. A la fin de la course, la voiture fut vendue à un importateur Renault au Japon. Pour 1995, deux châssis sont préparés avec de nombreuses évolutions par rapport à 1994. Malheureusement, un problème moteur survint le jour des pré-qualifs, entraînant la non qualification de la voiture. Cet échec va plomber les finances de la petite équipe, qui après une dernière course (BPR Paul Ricard 1996) stoppa l' aventure pour se consacrer à son dernier projet sur base de Renault Spider. Les 24 Heures du Mans 1994 marquent un renouveau dans le règlement. Quatre catégories sont crées : LMP1, LMP2, GT1 & GT2. Elles doivent avoir des performances proches (mais en retrait par rapport à 1993) grâce à un système de brides. Ce nouveau règlement donne une chance de victoires aux GT, ce qui explique leur présence en nombres. Dauer ayant présenté une version route de la 962 au salon de Francfort, Porsche en profite pour engager deux 962 en catégorie GT, sous le nom de Dauer ! C' est cette voiture qui s' impose (l' autre 962 finissant 3ème), profitant des nouvelles déboires de Wollek & Toyota. Pour les trois pilotes de l' Alpine, 1994 fut leur seule participation aux 24 Heures du Mans.

 

Moteur : V6 2.9 L PRV bi Turbo, position longitudinale centrale-arrière.

Puissance : 430 CV à 6400 tr/min, soit 144.538 CV/L.  Rapport poids/puissance : 2.512 kg/CV.

Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses.

Performances : Vitesse maxi : 320 km/h.

Pneus : Michelin ; Sponsors : JVC / Auchan / Ouest Surgel / Hair Club ...

Meilleur classement Alpine A610 LM : 13ème (24 Heures du Mans 1994).

 

 

 La miniature est un kit signé JPS (1/43), acheté neuf et donc en parfait état.