Dams\' s Cars

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WM P88 (1988)

WM P88 (1988)
WM P88 (1988) :

La WM P88 n° 51 (catégorie C1) du team WM Secateva qui a participé aux 24 Heures du Mans 1988, avec au volant, l' équipage: C. Haldi (CH) / R. Dorchy (F) / J.D. Raulet (F).

 

La voiture a abandonné après 59 tours (environ 798.565 km) à cause d'une surchauffe moteur dans la onzième heure de course. Elle était 36ème sur la grille de départ et a signé son meilleur tour en course en 3'39"730. La course a été remporté par J. Lammers / J. Dumfries / A. Wallace (Jaguar XJR-9 LM n° 2) en parcourant 394 tours (5332.79 km) à la vitesse moyenne de 221.665 km/h. Il s' agit de la sixième victoire au Mans du constructeur anglais, trente & un ans après la précédente.

 

WM est un petit artisan né en 1969 de la passion de deux ingénieurs de chez Peugeot, Gérard Walter et Michel Meunier. Leur ambition fut très vite de concevoir leur propre voiture afin de participer aux 24 Heures du Mans, objectif qu' ils atteindront de 1976 à 1989, obtenant une belle quatrième place en 1980 avec R. Dorchy (déjà !) et G. Frequelin. Pour l' édition 1988, l' objectif de WM est de battre le record de vitesse dans les Hunaudières (391 km/h), une première tentative ayant échoué en 1987. Le développement de la P88 fut favorisé par l' aide d' Heuliez. La voiture fut particulièrement travaillée aérodynamiquement avec un gros effet de sol et des entrées d' air réduite. R. Dorchy réalisa 405 km/h à 20h46. Ce record, toujours d' actualité, devrait le rester encore longtemps à cause de l' installation de deux chicanes dans les Hunaudières en 1990. La légende veut que ce chiffre de 405 km/h (407 en réalité ?) ne soit pas le fruit du hasard mais bien un coup de pub pour le partenaire Peugeot (fournisseur du moteur notamment, d' où le P de P88) qui sortait à l' époque la ... 405. Malheureusement, la P88 ne résista pas à un tel traitement et abandonna dans la nuit à cause d' une surchauffe du moteur. L' édition 1988 des 24 Heures du Mans fut marquée par le duel entre Porsche (les 962 se voient équipées d' un nouveau système de gestion électronique), septuple tenant du titre, et Jaguar qui revient après vingt ans d' absence. De son côté, Sauber Mercedes abandonne après les essais en retirant ses voitures suite à l' éclatement d' un pneu sur l' une d' elle. Bien que les Porsche occupent les trois premières places de la grille, la victoire revient à la Jaguar n° 2 qui avait pourtant pour mission de fatiguer la concurrence en imprimant un rythme infernal dés le départ. La Porsche 962C n° 17, pilotée par H. Stuck / D. Bell / K. Ludwig, auteur d' une fin de course tonitruante termina à 2' 36" des vainqueurs. Porsche classe quand même neuf voitures dans les onze premiers (une autre Jaguar finissant 4ème). La WM P88 fut vendue aux enchères en 2012, dans sa configuration 1988 (mais sans le moteur qui devrait être réparé suite à un incendie durant l' édition 1989) pour environ 120.000 euros. Le pilote suisse C. Haldi participa 22 fois aux 24 Heures du Mans entre 1968 & 1993. Son meilleur résultat est une 11ème place en 1979 sur Porsche 935. Il a également remporté le championnat d' Europe de la Montagne (catégorie GT) en 1970 sur Porsche 911. R. Dorchy & J.D. Raulet furent présents au Mans durant toute l' aventure WM (de 1979 à 1989 pour Dorchy & de 1977 à 1989 pour Raulet).

 

Moteur : V6 PRV 2.8L bi-turbo, position centrale arrière. Châssis : HZ1988-4.

Puissance : 600 CV, soit 210.526 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.558 kg/CV.

Transmission : propulsion.

Performances : Vitesse maxi : 405 km/h.

Pneus : Michelin ; Sponsors : HEULIEZ / Peugeot / Bosh / Michelin / SKF / Garrett ...

Palmarès WM P88: néant. Record de vitesse dans les Hunaudières (405 km/h par R. Dorchy en 1988).

 

Alors que ce modèle est très vite devenu introuvable, je suis tombé sur un kit monté d' Automany. Après quelques semaines, j'ai finalement trouvé cette version Bizarre (1/43). J'ai choisi alors de revendre mon kit monté, pourtant très rare aussi. Achetée à Hong Kong.





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