Dams\' s Cars

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1990 - 1999

A voir également : Peugeot 905 LM 1992, Alpine A610 LM 1994, Mazda RX-7 LM 1994, Callaway Corvette LM 1995, Chevrolet Corvette ZR1 LM 1995, Jaguar XJ220 C LM 1995, Venturi 600LM Cesar LM 1995 & Toyota Supra LM 1996 (Vendues).



Jaguar XJR-12 (1990)
Jaguar XJR-12 (1990) :

La Jaguar XJR-12 n°3 (catégorie C1) du team Silk Cut Jaguar qui a remporté les 24 heures du Mans 1990, avec au volant, l'équipage : J. Nielsen (DK) / P. Cobb (USA) / M. Brundle (ANG).

 

La voiture s'impose avec 4 tours d' avance sur la voiture sœur (la n°2), à la vitesse moyenne de 204.036 km/h après avoir bouclé 359 tours (4882.400 km). Elle était 9ème sur la grille de départ et a signé son meilleur tour en course en 3'41"000. Il s' agit du 7ème succès de Jaguar au Mans, après 1951 (XK 120C), 1953 (Type C), 1955, 1956 & 1957 (Type D) & 1988 (XJR-9).

 

Suite au succès de la XJR-9 aux 24 Heures du Mans 1988, Jaguar décide de produire deux nouvelles voitures : la XJR-10 et la XJR-11. Mais le succès n'arriva pas (une seule victoire pour la XJR-11) notamment par manque de fiabilité du moteur V6. Il est alors décider, début 1990, de produire une "nouvelle" voiture avec l'ancien V12 de la XJR-9 pour les 24 Heures du Mans 1990. C'est la bonne décision puisque la voiture n°3 offre sa septième victoire au Mans à Jaguar (la n°2 assurera même le doublé). La course fut une rude bataille entre les 4 Jaguar, les 5 Nissan (plus deux privées) et les 19 Porsche 962C privées. C' est bien Nissan (qui propose pour la première fois des disques de frein en carbone) qui domina la première partie de la course course (marquée par l' introduction de deux chicanes dans les Hunaudières afin de réduire la vitesse max, mesure imposée par la FISA), notamment avec la n° 24 emmenée par M. Blundell, auteur de la pole. Mais la fiabilité n' est pas au rendez vous et la Jaguar n° 3 remporte la course avec l' aide notamment de Martin Brundle rapatrié sur la n° 3 après l' abandon de la n° 1. A un quart d' heure de la fin, la Porsche n° 16 explose son moteur, offrant le doublé à Jaguar. En 1991, la toute nouvelle XJR-14 n'est pas autorisée à participer à la course (elle fera seulement quelques tours de test) et les XJR-12 doivent reprendre du service. Malgré une belle course (2ème, 3ème & 4ème), les voitures construites par TWR doivent s'incliner face à la Mazda 787B et son moteur rotatif. La XJR-12 finira sa carrière outre atlantique avant de finir dans le musée TWR puis d'être vendue (2003) à un particulier qui l'a fait courir en historique et au festival de Goodwood notamment. Martin Brundle a participé à 165 grand prix de F1, signant 9 podiums. Au Mans, après son passage chez Jaguar (avec qui il remporta également le championnat du Monde d' endurance 1988), il pilota pour Nissan, Toyota ou encore Bentley mais il abandonna à chaque fois. John Nielsen réalisa quelques places d' honneur intéressantes, comme 4ème en 1991 (Jaguar XJR-12) & 1996 (Mc Laren F1 GTR) ou encore 5ème en 1998 (Nissan R390 GT1). Price Cobbs a notamment piloté l' une des impressionnantes Saleen Mustang de 1997 mais à du abandonner.

 

Moteur : V12 7.0 L Jaguar, position centrale longitudinale. Châssis : TWR-J12C-288.

Puissance : 730 CV à 7000 tr/min, soit 104.36 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.2333 kg/CV.

Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses (March/TWR).

Performances : Vitesse maxi : 368 km/h.

Pneus : GoodYear ; Sponsors : SILK CUT / Jaguar / Castrol.

Palmarès Jaguar XJR-12 : 24 Heures de Daytona 1990 (doublé); 24 Heures du Mans 1990 (doublé).

Palmarès châssis TWR-J12C-288 : 24 Heures de Daytona 1988 (XJR-9); 24 Heures du Mans 1990.

 

La miniature est signée Ixo (1/43). J'ai eu la version Altaya de ce modèle, mais il n'y avait pas les décals Silk Cut. J'ai également eu la version 1991 d'Altaya, que j'ai vendue par manque de place.


Porsche 962 CK6 (1990)
Porsche 962 CK6 (1990) :

La Porsche 962 CK6 n° 11 (catégorie C1) du team Porsche Kremer Racing qui a terminé 16ème des 24 heures du Mans 1990, avec au volant, l'équipage : P. Alliot (F) / B. De Dryver (B) / P. Gonin (F).

 

La voiture termine 16ème au scratch et dans la catégorie C1 après avoir parcouru 319 tours (4342.632 km) à la vitesse moyenne de 180.943 km/h. Elle était 19ème sur la grille de départ et a signé son meilleur tour en course en 3'45"350. La course a été remportée par J. Nielsen / P. Cobb / M. Brundle (Jaguar XJR-12 n° 3) à la vitesse moyenne de 204.036 km/h après avoir bouclé 359 tours (4882.400 km). Il s' agit du 7ème succès de Jaguar au Mans, après 1951 (XK 120C), 1953 (Type C), 1955, 1956 & 1957 (Type D) & 1988 (XJR-9).

  

La Porsche 962 CK6 est une évolution de la reine de l' endurance, la Porsche 962. Cette évolution a été développée par l' écurie allemande Kremer. Le châssis en aluminium réalisé par Porsche a été remplacé par une "baignoire" en carbone. Ainsi, le châssis est plus léger, plus robuste et plus rigide. Onze châssis ont été construits. La carrosserie a également été entièrement revue d' un point de vue aérodynamique, avec notamment les roues arrières carénées. La décoration, pour le moins originale, est l' œuvre de l' artiste pop art Peter Klasen. La course fut une rude bataille entre les 4 Jaguar, les 5 Nissan (plus deux privées) et les 19 Porsche 962C privées. C' est bien Nissan (qui propose pour la première fois des disques de frein en carbone) qui domina la première partie de la course (marquée par l' introduction de deux chicanes dans les Hunaudières, mesure imposée par la FISA), notamment avec la n° 24 emmenée par M. Blundell, auteur de la pole. Mais la fiabilité n' est pas au rendez vous et la Jaguar n° 3 remporte la course avec l' aide notamment de Martin Brundle rapatrié sur la n° 3 après l' abandon de la n° 1. A un quart d' heure de la fin, la Porsche n° 16 explose son moteur, offrant le doublé à Jaguar. Le français Philippe Alliot a pris le départ de 109 GP de F1 entre 1984 & 1994, marquant 7 points. Au Mans, il a participé à dix éditions entre 1981 & 2003 et signé trois podiums, à chaque fois à la troisième place : 1983 (Porsche 956), 1992 & 1993 (Peugeot 905 Evo 1bis). Le belge Bernard De Dryver a lui aussi participé à dix éditions des 24 Heures du Mans (1979-1990), notamment sur Rondeau. Il termine 2ème en 1987 (Porsche 962C). 1990 fut sa dernière apparition. 11 participations (1983-1996) pour le français Patrick Gonin qui faisait notamment parti de l' aventure WR dans les années 1990. Son meilleur résultat est la 16ème place de 1990. A noter que Thierry Salvador devait conduire la voiture il fut finalement remplacé par Alliot. Celui-ci devait conduire la Porsche 962C n° 8 du Joest Racing mais la voiture fut accidentée durant les essais par Jonathan Palmer.

 

Moteur : 6 cylindres à plat 3.0L Bi-turbo, position longitudinale centrale-arrière. Châssis : 962 CK6/06-2.

Puissance : 800 CV à 8200 tr/min, soit 267.201 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.2333 kg/CV.

Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses.

Pneus : Yokohama ; Sponsors : Shell / Bosch ...

Palmarès Porsche 962 CK6 : 1000 km Fuji 1 1988; Interserie 1989 (Hungaroring & Most); 500 mile Fuji 1989; Interserie 1990 [Hungaroring (doublé), Zeltweg (doublé), Most & Siegerland] & Rheintal Hockenheim 1990. 7ème des 24 Heures du Mans 1992 (meilleur résultat).


 

La miniature est signée Starter (1/43). J'ai raté la version Spark, devenue très difficile à trouver et très chère. Je me suis donc rabattu sur ce kit monté de Starter. La déco est vraiment originale.


Mazda 787B (1991)
Mazda 787B (1991) :

La Mazda 787 B n° 55 (catégorie 2) de l'équipe Mazdaspeed qui a remporté les 24 heures du Mans 1991, avec au volant, l'équipage : V. Weidler (D) / J. Herbert (ANG) / B. Gachot (B).

 

La voiture s'est imposée avec deux tours d' avance, après avoir parcouru 362 tours (4922.810 km) à la vitesse moyenne de 205.333 km/h. Elle était 19ème sur la grille de départ et a signé son meilleur tour en course en 3'42"958. Il s' agit de la première victoire d' une voiture japonaise et de la première victoire d' un moteur rotatif.

 

La Mazda 787B a été spécialement conçue pour les 24 Heures du Mans. Il faut dire qu' à cette période, les constructeurs japonais (Mazda, Nissan & Toyota notamment) ont fait du Mans un objectif prioritaire et qu' ils veulent tous être le premier constructeur nippon à gagner l' épreuve. La 787B se singularise par son incroyable moteur à pistons rotatifs de type Wankel, spécialité de Mazda. Ce dispositif a pour principaux avantages, un encombrement et un poids limités et un régime maxi très élevé, assurant une sonorité magique pour les spectateurs mais moins pour les pilotes. Les 24 Heures du Mans 1991 sont marquées par le nouveau règlement. D' un côté les nouvelles C1 à moteur 3.5L et de l' autre les anciennes voitures envoyées en C2. Il n' y a que 38 voitures au départ. La Sauber n°1 réalise la pole mais ne part qu' en sixième ligne car les C1 doivent partir devant ! Le début de course est dominé par les toutes nouvelles Peugeot 905 qui abandonnent avant 22H. Les Sauber prennent alors la tête de la course face à des Jaguar et Porsche vieillissantes. Tout change à 12h 54 lorsque la Sauber de tête (la n° 1) abandonne, moteur cassé. C' est bien la surprenante Mazda qui se retrouve en tête et qui gagne, grâce à une fiabilité sans faille et qui devance les trois Jaguar. Johhny Herbert, à bout de force et plein de crampes n' arrivera même pas à venir sur le podium. Le même équipage termina 4ème en 1992, au volant de la Mazda MX R01 à moteur V10. Celle-ci, avec son moteur plus conventionnel, remplace la 787B car l' organisation a décidé d' interdire les moteurs rotatifs dés l' édition 1992. Le pilote allemand Volker Weidler a notamment finit vice champion du DTM en 1986. Il s' est essayé à la F1 en 1989, sans succès. A la fin de la saison 1992, à seulement 30 ans, des troubles de l' équilibre l' obligent à arrêter sa carrière. Bertrand Gachot a disputé 47 courses en F1, marquant 5 points. Quelques semaines après sa victoire au Mans, il est condamné à de la prison pour une altercation avec un chauffeur de taxi. Cette mésaventure permit à un certain Michael Schumacher (qui participe pour la première fois au Mans en 1991 sur Sauber et réalise le record du tour) de débuter en F1, chez Jordan. Plus tard, Gachot fit partie de l' équipe Honda qui engagea des NSX au Mans (14ème en 1994 & abandon en 1995). Johnny Herbert a lui participé à 161 Grands Prix de F1 et en a remporté 3. En 2001, il intègre l' équipe officielle Audi et termine trois fois consécutivement second au Mans (2002 & 2004 sur Audi R8 & 2003 sur Bentley EXP8). Il termina également 6ème en 2007 au volant d' une Aston Martin DBR9 officielle.

 

Moteur :  2.6 L quadrirotor Wankel. Châssis : 002.

Puissance : 700 CV à 9000 tr/min, soit 267.584 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.186 kg/CV.

Transmission : propulsion, boîte manuelle à 5 rapports.

Performances : Vitesse maxi : 350 km/h.

Pneus : Dunlop ; Sponsors : RENOWN / Charge.

Palmarès Mazda 787B : 24 heures du Mans 1991.

 

La miniature est signée Altaya (1/43). Elle remplace mon superbe modèle HPI et son capot arrière pouvant se retirer.


MIG M100 LM (1993)
MIG M100 LM (1993) :

La MIG M100 n° 99 (catégorie GT) du Georgia Automotive MIG qui a participé aux qualifications des 24 Heures du Mans 1993, avec au volant, l' équipage : P. Honegger (USA) / G. Consonni (I) / P. Renault (F).

 

Avec un chrono très modeste de 5.59.150, la voiture réalise le 50ème chrono et ne s' est pas qualifiée pour la course. La course a été remportée par E. Hélary / C. Bouchut / G. Brabham (Peugeot 905 Evo 1 bis n°3) à la vitesse moyenne de 213. 358 km/h (5100 km, soit 375 tours). Ce triplé historique est le second succès, consécutif en plus, de Peugeot au Mans après celui de 1992.

 

La MIG M100 est basée sur la M.C.A. Centenaire, première supercar monégasque. Présentée en 1990 par la marque Monte Carlo Automobile, elle doit d' abord être motorisée par un V12 Lamborghini. En 1991, une version modifiée apparaît (GTB). Le moteur reste un V12 mais il est signé Motori Moderni. En 1993, la voiture, qui est encore au stade de projet, est en passe d' être rachetée par un groupe géorgien. Elle devient au passage la MIG M100. Pour montrer leur sérieux, les nouveaux partenaires veulent engager la voiture au Mans. Celle- ci se présente donc aux préqualifs dans une configuration routière : les sièges en cuirs et l' allume cigare équipent encore la voiture. Les temps sont modestes mais des évolutions sont prévues pour les qualifs. Hélas, les temps furent encore plus mauvais et la MIG M100 ne se qualifie pas pour la course. Suite à cet échec, la voiture est la marque sont à vendre. En 1996, c' est Mega, une marque sportive appartenant au groupe Aixam (spécialiste des voitures sans permis) qui rachète le projet. La ligne est revue et modernisée et c' est un V12 Mercedes qui équipe la Mega Monte Carlo. Elle ne fut jamais commercialisée et seuls quelques modèles existent. La course des 24 Heures du Mans 1993 se résuma à un duel, comme en 1992, entre Peugeot & Toyota. La démonstration de l' écurie française fut encore plus forte, Peugeot signant un triplé devant trois Toyota (une seule TS010 devant deux 92CV). La MIG, tout comme son équipage, ne retenta jamais de participer aux 24 Heures.

 

Moteur : V12 Motori Moderni 3.5L Bi Turbo. Châssis : n° 3.

Puissance : 550 CV, soit 157.143 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.949 kg/CV.

Transmission : boîte Porsche à 5 vitesses.

Performances : Vitesse maxi : 223 km/h.

Pneus : Pirelli ; Sponsors : Club 88 / P. Dominioni / Burago / Libra / Asfalti Sintex ...

Meilleur classement MIG M100 : 23ème (6H Vallelunga 1993). 30ème des Test des 24 Heures du Mans 1993.

 

La miniature est signée Burago (l' un des sponsors de l' auto) au 1/43. La qualité est très simpliste d' où un prix très faible. Il existe un transkit de marque Starter pour améliorer cette miniature et la rendre plus crédible. Cependant, ce transkit est devenu très rare donc je me contente de la version de base pour le moment. Elle a au moins le mérite d' exister. Achetée en Angleterre.


Venturi 600 LM (1994)
Venturi 600 LM (1994) :

La Venturi 600 LM n°30 (catégorie GT1) de l'équipe BBA Compétition qui a participé aux 24 heures du Mans 1994, avec au volant, l' équipage français : J.L Maury Laribiére / B. Chauvin / H. Poulain.

 

La voiture a finit à 123 tours du vainqueur (221 tours parcourus soit 3007.805 km à la vitesse moyenne de 125.325 km/h) et n'a pas été classée (elle termine 20ème). Elle était 38ème sur la grille de départ et a signé son meilleur tour en course en 4'26"650. La course a été remportée par Y. Dalmas / H. Haywood / M. Baldi (Dauer 962 LM n° 36), en parcourant 4678.400 km (344 tours) à la vitesse moyenne de 195.238 km/h. Il s' agit de la seconde des quatre victoires au Mans de Y. Dalmas, après 1992 (Peugeot 905) et avant 1995 (Mc Laren F1) & 1999 (BMW V12 LMR). Il s'agit également de la troisième & dernière victoire de Haywood, après 1977 (Porsche 936/77) & 1983 (Porsche 956).

 

En 1992, Venturi propose à ses clients un trophée monomarque, le Venturi Trophy. L' année suivante, Venturi passe au niveau supérieur en s' engageant aux 24 Heures du Mans et en BPR, histoire d' affronter la concurrence. Sur la base de la Trophy (400 CV), Venturi propose la 500LM (480 CV). En 1995, apparaît une nouvelle évolution, la 600LM. Celle-ci n' a été produite qu' à un seul véritable exemplaire, les autres étant des 500LM modifiées. Enfin, en 1996, la 600 SLM est développée spécialement pour Le Mans (1 exemplaire), sans succès malgré de réelles aptitudes. Pour les 24 Heures du Mans 1994, la Venturi du team BBA est décorée par Arman et marque ainsi le retour des Art Cars au Mans, 15 ans après la M1 décorée par Warhol. Arman, de son vrai nom Armand Fernandez, est un peintre, sculpteur et plasticien franco-américain. Bien sur, H. Poulain est un nouvel fois l' investigateur du projet. La déco reprend des dessins de tuiles, ce qui lui offre une ligne très originale. Ce choix est un hommage au sponsor principal de l' équipe, les tuiles TBF, dont le patron n' est autre que le pilote J.L. Maury-Laribière. Les 24 Heures du Mans 1994 marquent un renouveau dans le règlement. Quatre catégories sont crées : LMP1, LMP2, GT1 & GT2. Elles doivent avoir des performances proches (mais en retrait par rapport à 1993) grâce à un système de brides. Ce nouveau règlement donne une chance de victoires aux GT, ce qui explique leur présence en nombres. Dauer ayant présenté une version route de la 962 au salon de Francfort, Porsche en profite pour engager deux 962 en catégorie GT, sous le nom de Dauer ! C' est cette voiture qui s' impose (l' autre 962 finissant 3ème), profitant des nouvelles déboires de Wollek & Toyota. La Venturi n° 30 fut retardée par des ennuis mécaniques et ne fut pas classée pour cause de distance parcourue insuffisante. J.L. Maury-Laribière (PDG des tuiles TBF, grand sponsor au Mans) signe en 1995 son meilleur résultat au Mans (13ème). Il a participé 7 fois à la course, souvent avec des voitures superbement décorées par des artistes : Venturi en 1994, Mc Laren en 1995, Porsche en 1998. H. Poulain, commissaire priseur, est à l' origine des Art Cars au Mans. Il en a conduit la plus part et signe une belle 6ème place en 1979 au volant de la BMW M1 décorée par Warhol. Bernard Chauvin pilotait encore la Venturi du team BBA en 1995 (celle avec la déco signée César). En 3 participations, il ne fut jamais classé.

 

Moteur : V6 3.0 L PRV bi Turbo, position longitudinale avant. Châssis : LM006.

Puissance : environ 580 CV.

Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 rapports.

Pneus : Dunlop ; Sponsors : TUILES TBF LAMBERT / Cibie / Dunlop ...

Palmarès Venturi 600 LM : 1000 km de Paris 1994; 1000 km de Paris 1995 (4ème et vainqueur catégorie GT1); 4h (Dijon 1994, Spa 1994); British GT Silverstone 1994.

Meilleur classement châssis LM006 (500 LM) : 29ème des 24 heures du Mans 1993.

 

La miniature est signée Spark au 1/43. Elle vient remplacer mon modèle Ixo et j' ai également eu un kit monté Provence Moulage plutôt décevant.