Dams\' s Cars

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Jaguar XJR-12 (1990)

Jaguar XJR-12 (1990)
Jaguar XJR-12 (1990) :

La Jaguar XJR-12 n°3 (catégorie C1) du team Silk Cut Jaguar qui a remporté les 24 heures du Mans 1990, avec au volant, l'équipage : J. Nielsen (DK) / P. Cobb (USA) / M. Brundle (ANG).

 

La voiture s'impose avec 4 tours d' avance sur la voiture sœur (la n°2), à la vitesse moyenne de 204.036 km/h après avoir bouclé 359 tours (4882.400 km). Elle était 9ème sur la grille de départ et a signé son meilleur tour en course en 3'41"000. Il s' agit du 7ème succès de Jaguar au Mans, après 1951 (XK 120C), 1953 (Type C), 1955, 1956 & 1957 (Type D) & 1988 (XJR-9).

 

Suite au succès de la XJR-9 aux 24 Heures du Mans 1988, Jaguar décide de produire deux nouvelles voitures : la XJR-10 et la XJR-11. Mais le succès n'arriva pas (une seule victoire pour la XJR-11) notamment par manque de fiabilité du moteur V6. Il est alors décider, début 1990, de produire une "nouvelle" voiture avec l'ancien V12 de la XJR-9 pour les 24 Heures du Mans 1990. C'est la bonne décision puisque la voiture n°3 offre sa septième victoire au Mans à Jaguar (la n°2 assurera même le doublé). La course fut une rude bataille entre les 4 Jaguar, les 5 Nissan (plus deux privées) et les 19 Porsche 962C privées. C' est bien Nissan (qui propose pour la première fois des disques de frein en carbone) qui domina la première partie de la course course (marquée par l' introduction de deux chicanes dans les Hunaudières afin de réduire la vitesse max, mesure imposée par la FISA), notamment avec la n° 24 emmenée par M. Blundell, auteur de la pole. Mais la fiabilité n' est pas au rendez vous et la Jaguar n° 3 remporte la course avec l' aide notamment de Martin Brundle rapatrié sur la n° 3 après l' abandon de la n° 1. A un quart d' heure de la fin, la Porsche n° 16 explose son moteur, offrant le doublé à Jaguar. En 1991, la toute nouvelle XJR-14 n'est pas autorisée à participer à la course (elle fera seulement quelques tours de test) et les XJR-12 doivent reprendre du service. Malgré une belle course (2ème, 3ème & 4ème), les voitures construites par TWR doivent s'incliner face à la Mazda 787B et son moteur rotatif. La XJR-12 finira sa carrière outre atlantique avant de finir dans le musée TWR puis d'être vendue (2003) à un particulier qui l'a fait courir en historique et au festival de Goodwood notamment. Martin Brundle a participé à 165 grand prix de F1, signant 9 podiums. Au Mans, après son passage chez Jaguar (avec qui il remporta également le championnat du Monde d' endurance 1988), il pilota pour Nissan, Toyota ou encore Bentley mais il abandonna à chaque fois. John Nielsen réalisa quelques places d' honneur intéressantes, comme 4ème en 1991 (Jaguar XJR-12) & 1996 (Mc Laren F1 GTR) ou encore 5ème en 1998 (Nissan R390 GT1). Price Cobbs a notamment piloté l' une des impressionnantes Saleen Mustang de 1997 mais à du abandonner.

 

Moteur : V12 7.0 L Jaguar, position centrale longitudinale. Châssis : TWR-J12C-288.

Puissance : 730 CV à 7000 tr/min, soit 104.36 CV/L. Rapport poids/puissance : 1.2333 kg/CV.

Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses (March/TWR).

Performances : Vitesse maxi : 368 km/h.

Pneus : GoodYear ; Sponsors : SILK CUT / Jaguar / Castrol.

Palmarès Jaguar XJR-12 : 24 Heures de Daytona 1990 (doublé); 24 Heures du Mans 1990 (doublé).

Palmarès châssis TWR-J12C-288 : 24 Heures de Daytona 1988 (XJR-9); 24 Heures du Mans 1990.

 

La miniature est signée Ixo (1/43). J'ai eu la version Altaya de ce modèle, mais il n'y avait pas les décals Silk Cut. J'ai également eu la version 1991 d'Altaya, que j'ai vendue par manque de place.





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