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Ferrari 250 GTO (1964)

Ferrari 250 GTO (1964)
Ferrari 250 GTO (1964) :

La Ferrari 250 GTO n° 26 (catégorie GT 3.0) engagée par le N.A.R.T (North American Racing Team) qui a participé aux 24 Heures du Mans 1964, avec au volant l'équipage : E. Hugus (USA) / J. Rosinski (F).

 

La voiture a abandonné lors de son 114ème tour (9ème heure, 1534.554 km environ) à cause d' un problème de différentiel. Elle était 25ème sur la grille de départ et a réalisé son meilleur tour en course en 4'07"500 (195.796 km/h de moyenne). La pôle position a été réalisée par J Surtees (Ferrari 330P n°9) en 3'42"000 (218.286 km/h de moyenne) alors que le meilleur tour en course a été réalisé par P. Hill (Ford GT40 n° 10) en 3'49"200 (211.429 km/h de moyenne). La course a été remportée par J. Guichet / N. Vaccarella (Ferrari 275P n° 20) en parcourant 348 tours (4695.31 km) à la vitesse moyenne de 195.638 km/h. Il s' agit de la huitième victoire de Ferrari au Mans après 1949, 1954, 1958, 1960, 1961, 1962 & 1963 et avant 1965 (six victoires consécutives, une première au Mans).

 

En 1961, le changement de règlementation en championnat du Monde d' Endurance oblige Ferrari à revoir sa copie. La 250 GT est rapide, mais sa conception remonte quand même à 1954, malgré plusieurs évolutions. L' aéro notamment est un point qui doit être amélioré sur la nouvelle voiture. Le style de la voiture est d' abord confié à Bizzarrini avant que Scaglietti n' affine la ligne. Le moteur, lui, provient de la 250 Testarossa, reine de l' endurance. Bien que très différente de la 250 GT, la nouvelle voiture est considérée comme une évolution de celle-ci par Ferrari, alors que beaucoup la considère comme une toute nouvelle voiture. Ce choix n' est pas anodin pour Enzo Ferrari car pour être homologuée en GT, une nouvelle voiture doit avoir été produite à au moins cent exemplaires. Or, avec 39 voitures construites (dont trois 330 LMB à moteur 4 litres et trois versions 1964 avec une carrosserie différente), la nouvelle venue ne peut obtenir l' homologation sans être affiliée à la 250 GT. La 250 GT Comp/62 prend très vite le nom officieux de 250 GTO (Gran Turismo Omologato). Dés 1962, la 250 GTO remporte de nombreuses courses et devient la reine de la catégorie GT, en remportant notamment trois fois le championnat du Monde de la catégorie (1962, 1963 & 1964). En 1964, face à l' arrivée inquiétante des Shelby Cobra Daytona, Ferrari présente une 250 GTO à la carrosserie largement modifiée. Cette nouvelle robe est le fruit d' un gros travail en soufflerie et s' inspire de la 250P victorieuse au Mans en 1963. La mécanique, elle, ne connaît pas de grosse modification. Ainsi, trois modèles '64 sont construits alors que quatre autres châssis furent modifiés par l' usine pour devenir des versions '64. En 1965, Ferrari perd le championnat du Monde face à Shelby. La future 275 GTB, censée lancer la contre-attaque de Ferrari voit son homologation refusée ce qui pousse Ferrari à délaisser la catégorie GT pour se consacrer aux sports protos et à la F1. La Ferrari 250 GTO, elle, est devenue au fil du temps une voiture mythique et détient le titre de voiture la plus chère du Monde. En 2014, un exemplaire s' est vendue plus de 38 millions de $. Pour les 24 Heures du Mans 1964, Ferrari, vainqueur de toutes les éditions depuis 1960 est logiquement favori. Dans la catégorie Prototype, les 275P & 330P ont encore comme adversaire la grosse Maserati 151/1. Mais c' est un nouveau venu qui s' annonce comme le principal challenger : Ford. Le géant américain, qui a tenté en vain d' acheter Ferrari, a décidé pour se venger de concurrencer Ferrari sur son terrain de prédilection. Pour cela, trois GT40 sont confiées à des pilotes chevronnés. En GT aussi, Ferrari risque d' avoir fort à faire face aux Jaguar Type E Lightweight et aux Shelby Cobra Daytona. En course, les Ford GT40, en manque de fiabilité, abandonnent mais ont démontré qu' il faudrait compter avec elle dans l' avenir. Pour preuve, le meilleur tour en course réalisé par P. Hill au volant d' une GT40. Ferrari classe encore cinq voitures dans les six premières mais va devoir travailler dur pour résister à Ford. Pour cette année, c' est la 275P qui s' impose en étant plus fiable que les 330P qui se classent deuxième et troisième. Malgré ce beau succès, Ferrari peut être déçu. Pour la première fois depuis longtemps, la marque italienne ne remporte pas la catégorie GT. En finissant à une très belle quatrième place, une Shelby Cobra Daytona remporte la catégorie devant deux Ferrari 250 GTO (5ème & 6ème au général). Là aussi, la menace américaine devient très sérieuse. Le pilote américain Ed Hugus a participé neuf fois au Mans entre 1956 et 1964, rentrant cinq fois dans le Top 10 (meilleur résultat : 7ème en 1958 sur Ferrari 250TR et en 1960 sur Ferrari 250GT). En 1965, il est inscrit comme pilote de réserve de l' équipage Gregory / Rindt qui remporta la course. Jusqu' à sa mort en 2006, Hugus clamera qu' il a participé à la victoire en prenant le relais pendant deux heures, ce qui aurait échappé aux commissaires. En effet, Rindt introuvable, il aurait pris le relais de Gregory qui était en difficulté dans le brouillard (problème de vue). Si ce fut bien le cas, l' un des pilotes titulaires n' avait pas le droit de reprendre le volant. Or, Gregory et Rindt ont chacun piloté après ce supposé évènement, ce qui explique le silence du patron d' écurie Luigi Chinetti car cela aurait pu entraîner la disqualification de l' équipage victorieux. Hugus est donc officiellement absent du tableau d' honneur. José Rosinski était un journaliste français, passionné de sport auto. En 1962, il fut le premier vainqueur de la course de Côte du Mont Dore (Cooper T56 BMC) avant de connaître une belle histoire commune avec la marque Alpine avec laquelle il finira 9ème des 24 Heures du Mans 1967 (Alpine A210), pour sa dernière apparition au Mans (six participations entre 1960 & 1967). En 1963, il était l' équipier du brésilien "Bino" Heins lequel trouva la mort, pris dans les flammes de leur Alpine M63.


 

Moteur : V12 2.9L, position longitudinale avant. Châssis : 5571GT.

Puissance : 302 CV à 7500 tr/min, soit environ 102.269 CV/L. Rapport poids/puissance : 3.493 kg/CV.

Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses.

Performances : vitesse max : 280 km/h.

Pneus : GoodYear ; Sponsor : /

Palmarès Ferrari 250 GTO 64 : 2000 km Daytona 1964, 12H Sebring 1964, Silverstone International GT 1964, 500 km Spa 1964 (triplé) & GP Portugal 1964. 5ème des 24 Heures du Mans 1964 (meilleur résultat).

Palmarès châssis 5571GT : 2000 km Daytona 1964.

 

 La miniature est un rare kit AMR (1/43) que j' ai trouvé à bon prix. Achetée en Italie.





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