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Ferrari 250 GTO (1963)

Ferrari 250 GTO (1963)
Ferrari 250 GTO (1963) :

La Ferrari 250 GTO n° 25 (catégorie GT 3.0) engagée par l' Écurie Francorchamps qui a terminé 4ème des 24 Heures du Mans 1963, avec au volant l'équipage : P. Dumay (F) / L. Dernier "Eldé" (B).

 

La voiture termine 4ème à 17 tours du vainqueur et finit 2ème de la catégorie GT. Elle a parcouru 321 tours (4332.78 km) à la vitesse moyenne de 180.533 km/h. Elle était 14ème sur la grille de départ et a réalisé son meilleur tour en course en 4'09"200 (194.461 km/h de moyenne). La pôle position (le première de l' histoire) a été réalisée par P. Rodriguez (Ferrari 330 TRI/LM Spyder n° 10) en 3'50"900 (209.873 km/h) alors que le meilleur tour en course a été réalisé par J. Surtees (Ferrari 250P n° 23) en 3'53"200 (207.714 km/h de moyenne). La course a été remportée par L. Bandini / L. Scarfiotti (Ferrari 250P n° 21) en parcourant 338 tours (4561.71 km) à la vitesse moyenne de 190.071 km/h. Il s' agit de la septième victoire de Ferrari au Mans après 1949, 1954, 1958, 1960, 1961 & 1962 et avant 1964 & 1965 (six victoires consécutives, une première au Mans). Il s' agit de la première victoire d' un pilote italien. Pour cet équipage, ce sera la seule, les deux pilotes trouvant la mort en course assez rapidement (Bandini lors du GP de Monaco 1967 et Scarfiotti lors de la course de côte de Rossfeld 1968).

 

En 1961, le changement de règlementation en championnat du Monde d' Endurance oblige Ferrari à revoir sa copie. La 250 GT est rapide, mais sa conception remonte quand même à 1954, malgré plusieurs évolutions. L' aéro notamment est un point qui doit être amélioré sur la nouvelle voiture. Le style de la voiture est d' abord confié à Bizzarrini avant que Scaglietti n' affine la ligne. Le moteur, lui, provient de la 250 Testarossa, reine de l' endurance. Bien que très différente de la 250 GT, la nouvelle voiture est considérée comme une évolution de celle-ci par Ferrari, alors que beaucoup la considère comme une toute nouvelle voiture. Ce choix n' est pas anodin pour Enzo Ferrari car pour être homologuée en GT, une nouvelle voiture doit avoir été produite à au moins cent exemplaires. Or, avec 39 voitures construites (dont trois 330 LMB à moteur 4 litres et trois versions 1964 avec une carrosserie différente), la nouvelle venue ne peut obtenir l' homologation sans être affiliée à la 250 GT. La 250 GT Comp/62 prend très vite le nom officieux de 250 GTO (Gran Turismo Omologato). Dés 1962, la 250 GTO remporte de nombreuses courses et devient la reine de la catégorie GT, en remportant notamment trois fois le championnat du Monde de la catégorie (1962, 1963 & 1964). En 1965, Ferrari perd le championnat du Monde face à Shelby et ses Cobra Daytona. La future 275 GTB, censée lancer la contre-attaque de Ferrari voit son homologation refusée ce qui pousse Ferrari à délaisser la catégorie GT pour se consacrer aux sports protos et à la F1. La Ferrari 250 GTO, elle, est devenue au fil du temps une voiture mythique et détient le titre de voiture la plus chère du Monde. En 2014, un exemplaire s' est vendue plus de 38 millions de $. Pour les 24 Heures du Mans 1963, on ne voit pas qui peut empêcher Ferrari de signer un nouveau succès (le quatrième consécutif). Il faut dire que la marque italienne est très bien représentée avec trois 250P à moteur central, la 330 TRI/LM Spyder victorieuse en 1962, trois 330 LMB, une 330 LM et trois 250 GTO. Côté pilotes, Ferrari a également de sacrés atouts : Surtees, Parkes, Scarfiotti, P. Rodriguez, Gurney ... L' attraction principale est la présence d' une Rover BRM à turbine qui court hors classement (virtuelle 7ème au final). Autre évènement, les voitures sont placées sur la grille de départ non pas en fonction de leur cylindrée mais selon le classement des essais. Si le début de course est animé par la Maserati Tipo 151/3, elle abandonne vers 19h et laisse les Ferrari se disputer la victoire. La 330 TRI/LM Spyder ne réalisera pas le doublé, la voiture étant bien abîmée par Penske. Ce sont les 250P qui dominent mais la voiture de tête, alors pilotée par Mairesse s' enflamme et laisse le commandement à l' autre 250 P qui s' impose finalement devant cinq autres Ferrari. Il s' agit de la première victoire d' une voiture à moteur central. Alors que seulement douze voitures sont classées, les six premières sont des Ferrari. La course fut endeuillée par la mort du pilote brésilien "Bino" Heins, pris dans les flammes de son Alpine M63. Le pilote français Pierre Dumay a participé six fois aux 24 Heures du Mans entre 1960 et 1967. Il a terminé second en 1965 (Ferrari 250 LM) et quatrième en 1960 (Ferrari 250 GT) et 1963 (Ferrari 250 GTO). Le belge Leon Dernier dit "Elde" (soit ses initiales, il faut dire qu' il n' avait pas un nom facile pour un pilote) participa cinq fois au Mans entre 1959 et 1965. Il termine troisième en 1959 (Ferrari 250GT LWB) & 1962 (Ferrari 250 GTO), quatrième en 1963 (Ferrari 250 GTO) et sixième en 1960 (Ferrari 250 GT). Il se tue en 1969 lors des 24 Heures de Spa, au volant d' une Mazda R100 Coupé. Il avait 57 ans. Le châssis 4153GT a été acheté à sa sortie d' usine par le français Pierre Dumay. Décorée d' une livrée unique, grise métallisée avec un bandeau bleu, blanc rouge tout le long de la carrosserie la voiture est vendue en 1964 à l' Ecurie Francorchamps (qui engagée déjà la voiture au Mans 1963) qui remplace le bandeau tricolore par un jaune (couleur de course de la Belgique). Ironiquement, c' est avec cette déco "belge" que la voiture remporte le Tour de France 1964 avec Lucien Bianchi au volant. Depuis 2003, elle appartient à un collectionneur allemand qui la montre régulièrement dans diverses manifestations (Tour Auto 2009, Le Mans Classic 2012, Goodwood 2017 ...). Depuis 2015, la voiture a retrouvée sa livrée "française". En juin 2018, la voiture a été vendue pour 80 millions de $ (environ 70 millions d' euros) à un collectionneur américain devenant ainsi la voiture de collection la plus chère de l' histoire.


 

Moteur : V12 2.9L, position longitudinale avant. Châssis : 4153GT.

Puissance : 302 CV à 7500 tr/min, soit environ 102.269 CV/L. Rapport poids/puissance : 3.477 kg/CV.

Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses.

Performances : vitesse max : 280 km/h.

Pneus : Dunlop ; Sponsor : /

Palmarès Ferrari 250 GTO : Silverstone International GT 1962 (doublé), Brands Hatch GT 1962, Mallory Park 1962, DARM GT Solitude 1962, Rheinland Nurburgring 1962, Peco Trophy Brands Hatch 1962 (quadruplé), Tourist Trophy 1962 (triplé), 3H Autosport 1962, Coupes du Salon 1962, Preis von Tirol GT 1962, Coppa d' Autunno Monza GT 1962, 1000 km Paris 1962 (doublé), 9H Kyalami 1962, GP Angola 1962, Nassau TT 1962 (quadruplé) + Preliminary (quadruplé); 3H Daytona 1963 (doublé), 6H Dakar 1963, 500 km Spa 1963 (triplé), USRRC GT Pensacola 1963 (triplé), Whitsun Trophy Goodwood 1963 (doublé), DARM GT Hockenheim 1963, Martini Trophy Silverstone 1963, Silverstone GT 1963, Toursit Trophy 1963 (doublé), MWCSCC Lynndale Farms 1963, Tour de France 1963 (doublé), 9H Kyalami 1963, Coppa F.I.S.A 1963 (doublé); 2000 km Daytona 1964 (triplé), Vastkustloppet 1964, Sussex Trophy Goodwood 1964, Silverstone International GT 1964, 500 km Spa 1964 (quadruplé), Preliminary Bridgehampton GT 1964 (doublé), Internationales Mainz Finthen 1964, Circuito de Cascais 1964, DARM GT Avus 1964 (doublé), Coupes Benelux 1964, SCCA Interclub Bridgehampton 1964, GP Portugal 1964, SCCA Divisional Thompson 1964, Västkustloppet 1964, SCCA Regional Thompson 1964, National Zeltweg 1964, Tour de France 1964 (doublé), Coppa F.I.S.A 1964; Coupes de Vitesse 1965, DARM GT Nurburgring 1965, Croft 1965, DARM GT Avus 1965, Hillclimb Coppa della Silla 1965, DARM GT Mainz Finthen 1965, Trier 1965, GP Guanabara 1965 & Coppa AMAG Monza 1965. 2ème des 24 Heures du Mans 1962 & 1963 (meilleur résultat).

Palmarès châssis 4153GT : Tour de France 1964. 4ème des 24 Heures du Mans 1964 (meilleur résultat). 

 

 La miniature est signée Brumm (1/43). Édition spéciale limitée à 250 exemplaires. Achetée en Angleterre.





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